Excellent travail de vulgarisation sur le système de Bretton Woods, les raisons de son échec, les nouvelles pratiques des investisseurs pour réduire les risques entraînés par le système actuel des changes flottants et sur la domination de la sphère financière sur la sphère de production. Un document de 1700 mots au format Word.
[...] La fin du système de Bretton Woods amplifia les risques sur les marchés financiers. Pour se protéger, les établissements financiers s'assurent maintenant d'avoir un portefeuille bien diversifié, ainsi, si un secteur est en difficulté, ce n'est pas la totalité des avoirs qui sont en jeu. Les prêts classiques sont aussi de moins en moins populaires, on préfère plutôt les remplacer par des obligations et des actions, qu'on peut vendre si on croit que l'investissement devient trop périlleux. Ce processus s'appelle la désintermédiation. [...]
[...] Ceux-ci se divisent en deux types : les substituts directs au crédits et les instruments financiers dérivés. Les premiers sont en quelques sortes des prêts pré autorisés. L'argent n'est pas prêté au moment de la demande mais l'emprunteur peut décider du moment où il utilisera cet argent. La banque doit cependant prendre garde de ne pas accorder ce type de crédit à tort et à travers car il est difficile de prévoir à quel moment les clients décideront d'utiliser ce crédit additionnel. [...]
[...] Lors de la conférence de Bretton Woods, deux plans furent proposés. Le premier, celui de l'économiste britannique Keynes demandait aux pays dont la balance commerciale était excédentaire de réduire leurs surplus afin de maintenir l'équilibre et réduire les déficits. Toutefois, c'est le plan White, proposé par les États-Unis, qui fut accepté. Celui-ci reposait sur trois grands principes : la convertibilité des devises, la stabilité des taux de changes et la présence d'un organisme régulateur. Premièrement, la parité de chaque devise fut déterminée par rapport au dollar américain, qui lui reposait sur sa convertibilité en or l'once). [...]
[...] C'est en tentant de rentabiliser le plus possible leurs investissements qu'ils ont amené les entreprises à viser systématiquement la maximisation de la «valeur actionnariale», entraînant ainsi la domination de la sphère financière sur la sphère monétaire et la sphère de production. Traditionnellement, la sphère de production, qui est créatrice de richesse est la plus importante. La politique monétaire est à son service afin de favoriser sa croissance et dicte à la sphère financière la façon d'agir afin de financer la production. Mais les pressions des investisseurs souhaitant augmenter leurs bénéfices amènent l'inversion de cet ordre traditionnel. [...]
[...] Son rôle dans le cadre de l'accord de Bretton Woods était de prêter aux pays l'argent nécessaire pour pouvoir intervenir sur le marché des changes. La somme totale pouvant lui être empruntée était déterminée en fonction de la quote-part des pays, c'est-à- dire en fonction de la quantité de devises qu'elle avait en réserve ou mises à la disposition du FMI. C'est également ce dernier qui devait s'assurer que les règles de l'accord était respecté. Comme la parité de chaque devise se basait sur le dollar américain, celui-ci joua bien vite le rôle de monnaie internationale. [...]
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