La croissance de la production mondiale à progressé de plus de 4 % entre 2002 et 2006. Quant aux échanges de biens et de services internationaux, ils se sont accrus en moyenne de 6,8 % sur la période 1993-2003, ce qui dépasse assez largement la croissance moyenne de la production (+ 2,3 %). On constate ainsi une tendance à une progression des échanges internationaux.
Cette progression du commerce mondial est liée aux progrès du libre-échange qui préconise la suppression de toute entrave aux échanges ainsi que la spécialisation internationale. On constate, toutefois, le maintien de certaines barrières, voire l'émergence de nouveaux obstacles au libre-échange. C'est ainsi que le sommet de Cancún au Mexique (septembre 2003) s'est soldé par un échec, les pays en développement reprochant aux pays développés leurs pratiques protectionnistes, notamment dans l'agriculture (...)
[...] Les obstacles n'ont pas disparu Les barrières non tarifaires Normes et quotas. On peut par exemple citer l'exemple de la Chine, qui protège son économie par d'importantes barrières non tarifaires. Les subventions (ex : agriculture) Menaces de représailles unilatérales (particulièrement des Etats-Unis). On peut illustrer par des exemples, notamment le protectionnisme dans le domaine d'agricole de l'Union Européenne et Etats-Unis (USA) qui pénalise certains pays en développement qui tire l'essentiel de leurs ressources des exportations agricoles ou de matières premières. [...]
[...] On peut, dés lors, se demander si les échanges internationaux contemporains de biens et de services relèvent véritablement du libre-échange. Nous verrons que les échanges internationaux de biens et de services reposent essentiellement sur le libre-échange mais que le protectionnisme n'a pas pour autan disparu Des échanges internationaux fondés sur le libre-échange Nous verrons que les échanges actuels reposent sur les théories du libre- échange et ont fait l'objet d'une organisation mondial du commerce (OMC) Des échanges reflétant en partie les théories du libre-échange théories traditionnelles du commerce international Théorie des avantages absolus d'Adam Smith (spécialisation dans les productions où un pas a un avantage absolue). [...]
[...] Une part importante du commerce mondial et du commerce intra zone. Les accords bilatéraux Tous pays membres de l'OMC, à part la Mongolie, ont déjà signé au moins un traité bilatéral. On peut citer l'exemple des USA qui ont passé des accords bilatéraux avec quatorze pays dans le domaine de l'audiovisuel. En octobre 2006, l'UE a également clairement affiché sa volonté politique de privilégier les accords bilatéraux. On peut évoquer la remise en question du libre-échange et constater que les grandes puissances, notamment les Etats-Unis et l'Europe, affichent clairement leurs velléités protectionnistes. [...]
[...] Des échanges progressant grâce à une organisation mondiale du commerce (OMC) Le Gatt Rappel des fondements et principes de fonctionnement du Gatt (clause de la nation la plus favorisée des principaux rounds (Kennedy Round, Tokyo Round, Uruguay Round) qui ont permis de baisser les droits de douane et ainsi de libéraliser davantage le commerce international. L'OMC Parler des rapports de la création de l'OMC par rapport au Gatt : élargissement du domaine de négociation, création de l'organe de règlement des différends, entrée de nouveaux pays dans l'organisation. Cependant la réalité du commerce international nous amène à constater que certaines situations relèvent plutôt du protectionnisme que du libre-échange. [...]
[...] Dans un développement structuré vous traiterez le sujet suivant : les échanges contemporains de biens et de services relèvent-ils du libre échange ? La croissance de la production mondiale à progresser de plus de entre 2002 et 2006. Quant aux échanges de biens et de services internationaux, ils se sont accrus en moyenne de sur la période 1993-2003, ce qui dépasse assez largement la croissance moyenne de la production 2,3 On constate ainsi une tendance à une progression des échanges internationaux. [...]
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