Les banques libanaises sont aujourd'hui devant un défi majeur. L'intégration financière internationale et la globalisation mondiale ont poussé un certain nombre de pays développés à s'accorder sur des bases communes de normes comptables, de critères de solvabilité, et de pratiques bancaires saines. L'adoption de ces principes représente un véritable enjeu pour nos banques qui se doivent de s'adapter à ces nouvelles exigences qui figurent dans l'accord dit «de Bâle». En quoi consiste cet accord ? Quel type d'obligations implique-t-il pour les banques? Les banques seront-elles capables de se conformer à ces recommandations d'ici la fin de l'année ?
[...] La banque doit détenir un certain niveau de fonds propres qui lui permet d'absorber les éventuelles pertes. L'exigence d'un minimum de fonds propres s'est traduite par la mise en place d'un ratio minimal de des fonds propres par rapport à l'ensemble des actifs de la banque, pondérés par leur degré de risque. C'était la naissance d'un ratio désormais notoire : le ratio Cooke, du nom du président du Comité de l'époque. Bâle II est né en juin 2004 suite aux critiques formulées au sujet des risques bancaires pour intégrer, à l'accord initial, le risque opérationnel3. [...]
[...] Ces nouvelles normes ont un impact favorable sur le calcul des fonds propres exigés. Exemples pratiques de calcul des fonds propres réglementaires (tenant compte des pondérations du risque de crédit dictées par Bâle II) : Un prêt-voiture de $5,000 accordé à un particulier RWA* = x 5,000 = 3,750 Fonds Propres Réglementaires = 3,750 x = $300 *RWA =Risk Weighted Assets= Actifs Pondérés des risques Un prêt de $1,000 accordé à une entreprise noté en BBB+ avec la garantie d'une entreprise notée AAA RWA = x 1,000 = 200 Fonds Propres Réglementaires = 200 x Alors que s'il n'y avait pas de garantie, le RWA serait lié à la pondération relative à la notation de l'entreprise soit 100% pour BBB+ ; 100% x 1,000= 1000 et les FPR = 1000 x8% = $80 Petit lexique 1. [...]
[...] Quant au risque opérationnel, c'est à la charge de DEON. Le risque de taux d'intérêt est déjà géré par DEVL. Quant au 3ème pilier, le comité de pilotage a souligné l'importance de la communication financière et de la transparence. Des réunions périodiques se tiennent pour coordonner les actions, distribuer les tâches et avancer dans le cadre de l'agenda convenu. Une fois que le plan est prêt et que tous les systèmes soient mis en place, la banque formera les employés des différentes entités concernées par les nouvelles recommandations notamment les employés de CCOM. [...]
[...] Les banques libanaises sur le chemin de Bâle II Les banques libanaises sont aujourd'hui devant un défi majeur. L'intégration financière internationale et la globalisation mondiale ont poussé un certain nombre de pays développés à s'accorder sur des bases communes de normes comptables, de critères de solvabilité, et de pratiques bancaires saines. L'adoption de ces principes représente un véritable enjeu pour nos banques qui se doivent de s'adapter à ces nouvelles exigences qui figurent dans l'accord dit Bâle». En quoi consiste cet accord ? [...]
[...] Concrètement, JURA s'occupe de la création des comités et de la bonne application de principes de bonne gouvernance dans la banque. ORGA est activement impliquée dans la mise à jour du manuel des procédures et INSP a surtout un rôle de suivi et de consultation au niveau de chaque entité, ainsi que des missions thématiques. Dans le cadre de la gestion des risques, les activités essentielles d'identification et d'évaluation et des risques, de contrôle interne à chaque entité ont été introduites. La gestion des risques incombe sur 4 entités. [...]
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