La Banque centrale européenne, BCE en sigle, est l'Autorité monétaire de la zone monétaire européenne, dite la Zone Euro. A ce titre, elle a toutes les prérogatives monétaires notamment l'émission monétaire et la réglementation des changes d'une part et d'autre part la sauvegarde de la stabilité de la monnaie.
Toutefois, à cause de l'évolution actuelle de toutes les principales monnaies dans le régime des changes flottants, il n'est nullement nécessaire pour la BCE de défendre la valeur de sa monnaie, l'Euro, face aux devises étrangères dont le dollar en particulier.
Le but de notre propos dans cette réflexion est de savoir si la BCE pourrait faire mieux en faveur de l'économie européenne (...)
[...] Egalement, la Banque centrale est tenue de jouer le rôle de prêteur en dernier ressort de l'espace monétaire pour garantir le fonctionnement du système intérieur des paiements. Cela suppose que les banques commerciales qui ont besoin d'un financement doivent trouver de l'argent (liquidités) au guichet de la Banque centrale. C'est ce rôle de prêteur en dernier ressort du système intérieur des paiements qu'ont joué la BCE et la Réserve fédérale américaine en mettant des centaines des milliards à la disposition du secteur bancaire afin d'éviter l'illiquidité des banques et des faillites en cascade. [...]
[...] Voilà l'une des raisons des délocalisations industrielles en dehors de la zone Euro. Elle défavorise également les services notamment le tourisme d'origine extérieure à la Zone Euro. Les touristes américains réfléchissent désormais avant de venir en Europe car ils voient leur pouvoir d'achat sur place s'amoindrir. Dans son comportement passé, la BCE a pratiqué une orthodoxie monétaire sans faille en recherchant exclusivement la sauvegarde de l'ordre monétaire. Mais elle a toujours semblé ignorer l'importance du crédit à l'économie, disons du développement économique. [...]
[...] En revanche, ils doivent être réceptifs aux sollicitations extérieures, comme celles du Président Nicolas SARKOZY, afin d'utiliser les instruments monétaires dans le sens de soulager l'économie, d'assurer le développement économique. Personne ne va les blâmer s'ils aident à sauver des entreprises et des emplois. En effet, s'il n y a plus d'entreprises dynamiques en Europe, la BCE ne gérera pas non plus de monnaie forte. Car la force d'une monnaie, c'est la production de son économie comme l'a dit un célèbre économiste africain : La monnaie est une coquille vide que la production doit remplir . [...]
[...] Selon sa direction, la Banque centrale européenne s'est vue attribuer un rôle unique lors de sa création, c'est celui de défendre la stabilité de l'Euro en luttant contre l'inflation dans la zone Euro. En effet, les Autorités monétaires européennes ont la hantise de l'inflation, ce qui les conduit à adopter, toutes choses restant égales par ailleurs, des politiques monétaires restrictives qui, certes, ont l'avantage de lutter contre la hausse des prix mais qui ont pour inconvénient de causer la raréfaction des crédits aux entreprises et ménages car ceux-ci devenant chers. [...]
[...] En partant de l'équation quantitative de la monnaie, à la base de la Théorie monétaire et qui se décline comme suit : M.v =P.T M : masse monétaire V : vitesse de circulation P : niveau des prix T : Les transactions ou la Production (PIB : Produit Intérieur Brut) Par hypothèse, la vitesse de circulation est constante car elle dépend des habitudes de paiement dans l'économie et que ces habitudes sont généralement stables. Pour les classiques à l'origine de cette équation, toute augmentation de M entraîne un accroissement de P et / ou de T et vice versa. Par contre, les Monétaristes viennent introduire une nouvelle hypothèse dans ce modèle. [...]
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