Aménagement, territoire, alternative, mondialisation, développement
Alors que le 20e siècle semblait avoir ouvert une voie royale à la mondialisation (avec, notamment, l'essor des NTIC rendant toujours plus simples les échanges), de premiers heurts sont apparus, dès le tout début du 21e siècle avec l'éclatement de la bulle Internet en 2000.
Mais si de nets ralentissements du recours aux instruments financiers sont à prévoir, ce n'est pas pour autant que le processus de mondialisation constituera un succès retentissant: il demeure beaucoup d'inégalités, notamment dans le développement, entre tous les pays, alors même que le libre échange devrait permettre une redistribution totale des cartes, puisque même les Etats les plus pauvres pouvaient toucher de nouveaux consommateurs.
[...] Ces inégalités sont dues à une concurrence imparfaite, à un non transfert des technologies, et au lobbying des pays les plus industrialisés. Il est alors difficile pour les pays les moins avancés de s'intégrer sur les marchés mondiaux. On ne peut cependant pas établir de lien entre mal développement et mondialisation puisque les pays d'Asie Pacifique notamment la Chine, ont su tirer profit de la globalisation. Par exemple, elles ont profité de fort IDE via les grandes firmes multinationales qui y ont délocalisé leur appareil de production; ceci n'est pas sans conséquence: les états industrialisés se retrouvent avec une part de chômage directement imputable à la mondialisation. [...]
[...] L'aménagement du territoire comme alternative à la mondialisation ? I - LA MONDIALISATION ET LE MONDE: Alors que le 20ème siècle semblait avoir ouvert une voie royale à la mondialisation (avec, notamment, l'essor des NTIC rendant toujours plus simples les échanges), de premiers heurts sont apparus, dès le tout début du 21ème siècle avec l'éclatement de la bulle Internet en 2000. Mais si de nets ralentissements du recours aux instruments financiers sont à prévoir, ce n'est pas pour autant que le processus de mondialisation constituera un succès retentissant : il demeure beaucoup d'inégalités, notamment dans le développement, entre tous les pays, alors même que le libre échange devrait permettre une redistribution totale des cartes, puisque même les états les plus pauvres pouvaient toucher de nouveaux consommateurs. [...]
[...] Il semblerait donc qu'une alternative indiscutable soit constituée via le développement local et l'aménagement des territoires. LE DÉVELOPPEMENT LOCAL Ce qui rend un pays compétitif au niveau mondial, ce sont les entreprises qui l'occupent; mais celles-ci, pour être performantes, doivent entrer dans un contexte local propice à leur développement. Ce que l'on appelle les systèmes productifs locaux (SPL) sont des regroupements d'entreprises sur un territoire donné permettant un accroissement de la compétitivité. Il existe différente formes de SPL: le district marshallien et la technopole. [...]
[...] Si la France est l'un des pays le plus en avance en terme d'aménagement du territoire, on ne peut que souligner les inégalités persistantes entre les différents citoyens, un citadin et un habitant en zone rurale, ne jouissent pas des mêmes facilités d'accès aux soins, aux transports, à l'éducation, et aux richesses. [...]
[...] Le développement local permet une émulation entre les différents acteurs du marché, ce qui conduit à une métropolisation des activités. Le risque est de se retrouver avec une inégalité dans le développement du territoire, où l'on retrouverait une zone concentrée qui est souvent la capitale, et des provinces désertiques. Ces inégalités dans le développement se traduisent par des disparités de richesse et d'externalités positives entre les habitants d'un même pays. Il y a donc un dilemme pour les états, arbitrer entre efficacité de l'économie et équité des citoyens. [...]
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