Afrique, mondialisation, pauvreté, infrastructures, marchés intérieurs, jeunesse, nouvelles technologies
L'avenir est difficile à prévoir !
Il est certain que l'Afrique n'en est plus à la situation décrite par Dumont ''l'Afrique est mal partie''… l'Afrique est repartie après la décennie du chaos ! Mais aujourd'hui on peut écrire un scenario pessimiste qui reposerait sur :
- L'impossible démocratie,
- La misère des infrastructures,
- Faiblesse des marchés intérieurs,
- Incapacité des grandes puissances à échapper à des logiques néo-coloniales,
Ou éventuellement un scenario optimiste qui reposerait sur :
- Une nouvelle élite d'entrepreneurs,
- L'intégration régionale,
- Capacité d'adaptation de l'Afrique aux nouvelles technologies,
- Jeunesse de l'Afrique et aux femmes.
=> Jacques Attali "l'Afrique est le continent de toutes les promesses"
[...] *subit la pression de la banque mondiale et du FMI (plans d'ajustements structurels-> troubles comme l'augmentation du cout de la vie/ le libéralisme aggrave les failed states car fin des subventions) *subit les conjonctures mondiales depuis 2008 car il y a moins de demande extérieure (pèse sur les MP agricoles, moins de demande donc baisse des prix à l'exportation et augmentation à l'importation pour les PMA.(2/3 des PMA sont africains) -Tunisie (atelier de l'Europe au niveau textile, tourisme fort, indulgence du FMI et de la BIRD MAIS depuis la révolution du jasmin, jeune démocratie fragilisée par la multiplicité des partis, juge la famille Ben Ali et se développe pas. [...]
[...] *surévaluation relative du franc CFA depuis le passage à l'euro pénalise les exportations *Réformes du Sysmin pour s'adapter au passage à l'UE. [...]
[...] L'AFRIQUE ET LA MONDIALISATION I/Mondialisation plaquée : A/Un continent marginalisé : *dans les années 80 on disait que l'Afrique était incapable de se mondialiser à cause de son développement aujourd'hui encore (8/10 africains cuisine au bois de l'éco est informelle [pas déclarées, pas d'impôts], statistiques de l'Etat très incertaines : les moyens de mesure sont très archaïques, sur 22 pays dits à developpement humain faible il sont tous africains, dette supérieure au PIB africain et 2x supérieur a la dette moyenne du tiers monde *sous équipement des habitants n'ont pas l'électricité) Afrique marginalisée des échanges mondiaux -faiblesse des échanges intra-africains (que -le made in Africa se réduit à très peu de chose (très peu de transformation des produits bruts) -achat à l'extérieur de vieilleries (Benin lieu de stockage des 4l) -déclin dans la part des exportations mondiales de 70 à 2000 donc malrgé le progrès actuel, le developpement n'est pas continu -les IDE etaient moins importants que les APE qui etaient moins importants que les retro-transferts B/un continent traumatisé Brunel ''l'Afrique est passé de victime de l'indépendance aux ingérences'' *pillage des ressources par les colons [Marseille ''les colonies une bonne affaire''] *loyer géopolitique pendant la guerre froide (devaient maintenir des dictatures qui opposaient les deux blocs) connu une décennie du chaos depuis l'effondrement du bloc soviétique, l'Afrique retrouve une certaine économie de rente UA s'est réunie en 2010 sur le thème des TIC [au Ghana, grâce à l'électronique on peut augmenter de moitié les taxes douanières, formalités ramenées de 3 semaines à 2 jours]->18% an Nigeria en Af du Sud des abonnements du continent *nouvelle classe d'entrepreneurs africains qui developpent des entreprises conformes au critères de l'OMD(Madame Mwendia a fondé l'une des plus grandes entreprises de produits médicaux et naturels au Kenya) *une dizaine milliardaires africains qui se développent[Saouéri Egypte] L'Afrique qui survit par la mondialisation : *APD (moitié de la recette de l'Etat) *rôle des migrations et des rétro-transferts *dette extérieure africaine qui se stabilise autour de 1/5 du PIB et qui représentait en 2000 les 2/3 du PIB africain) MAIS le service de la dette (remboursement annuel de la dette) est passé de 36 à 59 mds dette de plus en plus annulée (programme des PPTE, Stabex, Sysmin) *rebond des MP et du pétrole depuis 2000 /Malaisie qui intervient également [pétrole au Tchad, Soudan et bois au Gabon] l'Afrique rentre donc dans la mondialisation par la grande porte et la révolution cybernétique le confirme.(Pourtier'' l'Afrique qui a été à l'écart de la révolution de Gutenberg est moins à l'écart de la révolution du cyberspace[la moitié des africains ont un portable, les cybercafés ont explosé en nombre, la jeunesse africaine fréquente beaucoup les réseaux(cf révolution arabe), Pourtier 'l'ordinateur remplace le griot=transmission orale'] l'entrée dans la mondialisation crée une marqueterie de situations ce qui confirme que l'Afrique est plurielle *le Maghreb n'est pas l'Afrique Noire ''banlieue fréquentable'' *l'Afrique du Sud n'est pas l'Afrique subsaharienne l'Afrique reste le continent de la pauvreté, de la marginalisation même si la situation évolue, l'Afrique a quad même des pôles émergeants relativement limités : -l'ile Maurice (qui se diversifie, est un hub financier, zone franche-> investissements chinois, nouvelles technologies, la cyber-city d'Ebène) -Botswana (production minière, spécialisation agricole : maïs ) -Ghana (bon élève du FMI et de la démocratie John Ata Mills élu en 2009, 2ème producteur mondial de cacao après la Côte d'Ivoire, découverte de gisements pétroliers) MAIS de la pop vit toujours sous le seuil de pauvreté -Maroc (printemps arabe pacifié avec la réforme constitutionnelle, véritable projet touristique [plan Azur et plan Vision], entreprises performantes (‘lions', dont des holdings royaux), conjonctures agricoles favorables du PIB marocain - huile d'olive, agrumes, cannabis [2ème recette après le tourisme]) *néo-colonialisme prédateur (rôle des FMN qui ont participé au développement africain mais sont considérées comme prédatrices [Firestone Libéria, Anglogold Ghana] *l'Afrique a plaqué un développement particulier (MP sans les transformer[minerais de fer de Mauritanie], développement sans marché intérieur, débouchant sur le mal hollandais(pétrole au Nigeria, vous exportez le pétrole mais nuisez à l'agriculture locale), *développement concentré dans des macrocéphales urbaines *Afrique prisonnière d'une économie primaire d'exportation (exception l'Afrique du Sud qui a diversifié ses technologies, a créé un marché intérieur et un peu les pays du Maghreb) ‘'le Nord dévore les ressources de la planète, abandonnant a ses relais du sud les restes du festin qui exclue l'immense majorité de la population'' Roland Pourtier *mondialisation par l'économie criminelle (narco-Etats [Guinée-Bissau-trafic qui fait que la valeur de la cocaïne qui transite par l'Afrique de l'Ouest représente l'équivalent du cacao produit par la Côte d'Ivoire, trafic d'armes, de diamants de sang, la piraterie ) C/un continent qui ‘'refuserai le développement'' : *comparaison avec Asie *l'Afrique n'a pas réformé ses états pour se préparer au développement (pas de fiscalité, trop de corruption, failed states ) * l'Afrique est plus une Afrique des trafics que du commerce (diamants, ivoire, Coltan) *circuits d'épargne très sommaires *difficultés à trouver des avantages comparatifs (lenteur d'insertion dans l'économie monde) l'Afrique subit son statut de territoire convoité (scandale géologique : MP/ rentes, enchères internationales (accords RDC-Chine qui reflètent fort néo-colonialisme) III/ Mondialisation non maitrisée et non maitrisable, une mondialisation pour le pire A/Subit la mondialisation, la brutalité des règles du jeu : *poids faible dans les échanges mondiaux donc parole faible à l'OMC *grande oubliée des institutions internationales (le Brésil est certainement le mieux placé pour rentrer au conseil de sécurité, Afrique du sud a peu de poids au G20, l'Afrique du Sud domine en Afrique mais peu dans le monde) *subit les convoitises de l'extérieur plus qu'elle ne les organisent *l'Afrique est devenue une nouvelle terre de colonisation(Chine) *l'Afrique subit le clientèlisme et la françafrique dans le statisme est une preuve de ce statu quo(elle devait etre réforme mais ne l'est pas car s'identifie toujours au financement politique des partis francais, aux lenteurs de la justice francaise, vestige de la puissance francaise en ces temps ou la puissance de la France disparait du monde. [...]
[...] Préférence européenne pour l'est et non pour le sud. [...]
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