Les acteurs de la mondialisation - publié le 25/02/2013

Thèmes abordés

Mondialisation, entreprises transnationales, commerce mondial, compétitivité, coûts de production, capital humain

Résumé du document

On parle de firmes transnationales résidant dans un détenant au moins une autre société résidant dans un autre pays. La première s'appelle la société-mère tandis que la seconde est considérée comme une filiale. Leur poids dans l'économie mondiale s'est accru au cours de la période récente (depuis 1980).
Quelles sont les raisons qui motivent leurs stratégies d'implantations et quels en sont les effets induits par l'importance croissante des FMN ? Ne faut-il pas tenter de réguler leurs actions pour limiter leurs pouvoirs et leurs influences sur les Etats-Nations ?

Extraits

[...] La recherche de la compétitivité est à la source des stratégies transnationales. Les raisons de l'internationalisation des entreprises Les raisons de la mondialisation de la production sont multiples et dépendent du but poursuivi. La taille et le dynamique du marché La première raison est de s'implanter sur un marché à niveau de vie élevé, de grande taille ou en forte croissance (les implantations japonaises en Europe ou celle européenne en Chine). Les entreprises cherchent à se rapprocher de la demande, là où elle est dynamique et où le nombre de consommateurs est important. [...]

[...] Les acteurs de la mondialisation Introduction : Les entreprises ou firmes transnationales (ETN ou FTN) sont devenues des acteurs majeurs de la mondialisation. On parle de firmes transnationales résidant dans un détenant au moins une autre société résidant dans un autre pays. La première s'appelle la société- mère tandis que la seconde est considérée comme une filiale. Leur poids dans l'économie mondiale s'est accru au cours de la période récente (depuis 1980). Quelles sont les raisons qui motivent leurs stratégies d'implantations et quels en sont les effets induits par l'importance croissante des FMN ? [...]

[...] Le commerce intra-firme représente 35% du commerce mondial. Par le choix de localisations de leurs activités, les FMN sont à l'origine d'une Division Internationale du Travail qui structure le système productif mondial. Par ailleurs, une firme devient transnationale en investissant à l'étranger (IDE) : -soit la firme utilise du capital pour implanter une filiale qu'elle crée de toutes pièces. -soit la firme utilise du capital pour s'associer à une autre : cela s'appelle une alliance -soit la firme prend le contrôle d'une unité de production déjà existante : cela s'appelle une fusion-acquisition On distingue l'Investissement Direct Etranger de l'investissement de portefeuille : -L'Investissement Direct Etranger correspond à un engagement des capitaux effectué en vue d'acquérir un intérêt durable. [...]

[...] L'éducation et la formation de la main-d'œuvre en sont les principaux déterminants. Exemple : les informaticiens indiens (anglais, qualifiés et peu cher). La qualité des infrastructures La quatrième raison est la qualité des infrastructures. De nos jours, il s'agit de bénéficier de réseaux de communications (ports, autoroutes, ferroviaire) et de télécommunications efficaces et modernes. Exemple : importance d'Internet et de la production juste à temps Dans une moindre mesure, les avantages fiscaux et la possibilité de bénéficier de sous-traitants locaux sont autant d'éléments qui peuvent intervenir dans l'implantation d'entreprises. [...]

[...] Ce choix traduit la volonté des entreprises de retirer immédiatement les avantages d'une filiale pour faire face à une concurrence. Les pays industrialisés sont les principaux bénéficiaires des IDE (ils captaient 2/3 des IDE en 2004). La Chine reçoit des IDE mondiaux : c'est le premier pays du monde à les accueillir. D'où ce nom d'atelier du monde. but commun de ces entreprises est d'augmenter la croissance, la compétitivité et la productivité. L'impératif de recherches de compétitivité Les choix de localisation des entreprises transnationales sont dictés par l'obligation de compétitivité face à la concurrence. [...]