Né à Paris en 1947, Erik Orsenna a fait des études de philosophie et de sciences politiques avant de poursuivre en économie à la célèbre London School of Economics. Il a ensuite fait des recherches et enseigné la finance internationale et l'économie du développement. Après avoir collaboré avec Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, il travaillera sur la démocratisation en Afrique et les relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères. Il a déjà écrit 7 romans et a été élu en 1998 à l'Académie française.
Afin de trouver sa place au sein de la concurrence mondiale, il faut avoir un avantage concurrentiel propre ou être le plus productif possible même si cela se fait souvent au détriment des conditions de travail du plus grand nombre. Certains optent donc pour la mobilisation générale des forces de travail accompagnée par la dégradation des conditions de travail, d'autres à l'aide de politiques agraires ou financières favorisent les grandes exploitations agricoles qui entraînent l'essor du chômage ou encore, certains misent sur la qualité exceptionnelle de leur coton et sur leurs exploitations familiales.
[...] Ces avancées sont une véritable révolution pour la culture et la science, mais on ne connaît pas encore les risques écologiques liés comme l'accoutumance ou la transmission à d'autres plantes. En outre, la pérennité des 1326 sortes d'insectes vivant aux dépens du cotonnier est en danger. Par conséquent, les paysans signent des contrats les engageant à n'utiliser qu'une fois les semences OMG, pourtant cela ne désamorce pas les potentiels dangers pour l'environnement. En Europe, les Lobbies ont par ailleurs obtenu l'interdiction des recherches de modifications génétiques. [...]
[...] Le capital Partout dans le monde, les conflits pour l'or blanc se durcissent. Malgré l'intervention des organes supranationale, la libre concurrence ne se réalise pas et les États interviennent à différents degrés dans ce commerce afin d'assurer à leurs entreprises une place sur le marché mondial. Du financement de la recherche et autres aides matérielles en passant par les aides financières comme les subventions et les barrières douanières à l'État négociateur tous sont obligés d'y céder afin de protéger leur place sur le marché mondial. [...]
[...] Une autre méthode utilisée pour protéger ses intérêts nationaux des exportations étrangères sont les barrières à l'entrée du marché comme les règlements techniques, les normes sanitaires ou encore les barrières douanières. Ces aides gouvernementales permettent de créer un avantage concurrentiel certain sur les autres économies du monde. Le coton est de meilleure qualité et les champs de cotonniers sont particulièrement rentables, en outre le marché national est dans une certaine mesure protégé des importations étrangères très concurrentielles. II. Aides financières Pour protéger leur marché national, les États peuvent aussi intervenir aussi avec d'importantes aides financières. [...]
[...] Si le cours s'effondre sous le prix plancher fixé par l'Union, l'État prend en charge la différence de prix afin de protéger son économie nationale. Conclusion Cette étude sur le coton plaide pour une régulation nécessaire des échanges mondiaux dans un marché où la concurrence pure et parfaite n'existe pas et où il n'y a pas suffisamment de règles. L'offre est si vaste et mal contrôlée que les cours du coton perdent de leur vigueur. Pour tenter de davantage protéger la libre concurrence, les instances supra nationales interviennent. [...]
[...] En Afrique, si l'euro monte alors le coton vaudra moins cher, car il est acheté en dollar. La mondialisation voit naître des alliances stratégiques par exemple entre la Chine (qui file et tisse la plus grande partie du coton produit dans le monde) et les États-Unis (d'où vient 40% de la production mondiale de coton) qui ruine ici les pays africains en empêchant la création de toute industrie textile dans les pays Africains pourtant producteurs de coton. La banque mondiale impose pour financer ces pays pauvres ce que les pays riches refusent de faire c'est-à-dire privatiser et arrêter toute aide publique à ses producteurs de coton, ce qui aboutit à tuer les paysans pauvres des pays pauvres et qui entraînera donc une émigration massive. [...]
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