Daniel cohen est un économiste français né le 16 juin 1953. Diplomé de l'école normale supérieur en 1976 et agrégé de mathématiques la même année, il possède une formation pluridisciplinaire puisqu'il a aussi obtenu un doctorat de 3eme cycle de sciences économiques en 1979 , ainsi qu'un doctorat d'état dans la même matière en 1986, sans oublier son agrégation de droit en 1988.
Il enseigne sa discipline de prédilection à savoir la science économique , dans des établissements prestigieux tel que l'école normal supérieur , l'école d'économie de paris ainsi que l'université Panthéon Sorbonne. Il s'intéresse en particulier à analyser l'économie des pays en développement, leur dette et leur productivité.
[...] Trois exemples sont développés pour illustrer le nouveau mode d'organisation du travail : a. Avec le traitement de texte, la dactylo est rendue inutile : n'importe qui peut écrire vite et sans faute avec l'ordinateur. Les travailleurs qualifiés obtiennent ainsi une nouvelle qualification, sont mieux payés, tandis que la secrétaire est renvoyée ou employée à une tâche moins qualifiée et donc moins coûteuse. D'où une montée des inégalités. b.Le vendeur dans une grande librairie de nos jours consulte les stocks, conseille le client puis l'accompagne à la caisse. [...]
[...] Lorsque le fordisme voulait des ouvriers dociles, l'éducation les a rendus instruits, moins obéissants et pensant mériter mieux. Mai 68 : L'auteur expose cette levée de boucliers internationale contre les institutions comme l'émergence de la jeunesse comme force sociale et non une montée de l'individualisme comme certains le décrivent trop rapidement. On sous-estime la force collective de ce mouvement , or Mai 68 est avant assimilable à l'émergence d'une force sociale autonome qui rompt avec le modèle de la société hiérarchique et docile subit par la génération précédente. [...]
[...] Des sociétés qui s'éparpillent, un monde où les inégalités se creusent, une Europe qui cumule les handicaps : Pour l'auteur le besoin d'institutions régulatrices à la hauteur pour donner des réponses et capable de les mettre en place devient sur ces trois points essentiel. [...]
[...] Les appariements sélectifs : La société est de plus en plus vouée à l'endogamie sociale. Alors qu'un appariement asymétrique était avant possible, il était cependant conditionné par les bons rapports qu'entretenaient les gens concernés. À travers un parallèle avec la théorie de Becker sur les unions l'auteur montre que dans les années 60 le divorce entre les ouvriers devenant plus exigeants et moins obéissants et les ingénieurs qui ont fini par se renfermer sur eux même a eu lieu. On entre alors dans la logique des appariements sélectifs où les mieux dotés restent entre eux et par suite les autres classes font de même en bloquant l'accès au niveau inférieur, les gens se retrouvent alors entre eux dans des classes sociales homogènes et opaques. [...]
[...] Le protectionnisme semble une meilleure solution. La première mondialisation : Daniel Cohen se propose d'analyser les analogies entre le phénomène de mondialisation actuelle et celui du XIXe siècle, ces analogies sont : - la nature des acteurs : la Grande-Bretagne, comme les États-Unis aujourd'hui, est une puissance marchande qui prône le libre échange commercial. - le rôle de la révolution des techniques de transport et de communication qui a constitué dans les 2 cas le moteur de la mondialisation( télégraphe , chemin de fer , bateau réfrigèrent) Par contre, la mondialisation du XIXe siècle devance celle d'aujourd'hui sur plusieurs points dont la globalisation financière et la migration internationale. [...]
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