Fiche de lecture de l'oeuvre de Stieglitz Un autre monde, contre le fanatisme du marché.
[...] Joseph Stieglitz: Un autre monde, contre le fanatisme du marché 1. Un autre monde est possible La mondialisation potentiellement porteuse d'immenses bienfaits tant pour les pays en developpement que les pays developpés, n'a pas concrétiser ceux- ci. Contraste entre les idées des pays developpés et ceux en developpements était visible à Davos: pays developpés: si la libéralisation n'a pas pleinement tenu ses promesses c'était la faute des pays en developpement : ils auraient du ouvrir d'avantage leurs marchés au libre échange. [...]
[...] Ces pays se sont relevés et ont rembourser aux créanciers et au FMI, cependant les étudiants de la classe 1997 n'ont pas oublié la leçon. L'Amérique Latine Pendant que l'Asie démontrait son succès avec une politique différente de celle préconisée par le consensus de Washington, l'Amérique Latine elle, embrassait cette politique avec grande ferveur. Son échec parallèle au succès asiatique constitue le dossier à charge le plus fort contre le consensus. Dans les décennies précédentes, l'Amérique Latine avait mis en oeuvre avec un certain succès une politique économique avec une forte intervention de l'Etat. [...]
[...] Pour avoir ce temps il leur faudra protéger leurs industries naissantes. L'argument classique en faveur du libre-échange repose sur l'efficacité (théorie des avantages comparatifs). Mais la vitesse à laquelle les pays en developpement acquierent les connaissances et les technologies des pays developpés est aussi voire plus important que leur rythme de croissance. Il faut donc protéger les “industries naissantes” à l'aide de mesures protectionnistes, jusqu'à ce que le secteur puisse être concurrentiel. Pour limiter la marge de manoeuvre des intérêts particulier, certains préconisent plutôt une “économie naissance” et dans ce cas un protectionnisme à la base de tous les produits et non juste de certaines industries. [...]
[...] L'Etat peut-il améliorer les choses? L'économie étant une science humaine, la diversité des cultures, des Etats et des histoires ne permet pas de donner une conclusion scientifique cependant, l'étude de nombreux cas permet d'affirmer que les pays qui ont le mieux réussis sont ceux d'Asie, et que dans la plupart de ces pays l'Etat a joué un rôle très actif. L'Asie Orientale La mondialisation sous la forme d'une croissance dynamisée par les exportations a contribué à sortir de la pauvreté les pays d'Asie orientale. [...]
[...] Or c'est un fait, la mondialisation économique est allé bien plus vite que la mondialisation politique La promesse du developpement Le consensus de Washington et ses partisans croyaient pour une grande partie à la théorie du ruissellement selon laquelle la croissance, d'une manière ou d'une autre profite à tous, d'autres estimaient que l'équité relevait du politique et non de l'économie. L'autre grand point de vue assigne à l'Etat un rôle plus actif pour promouvoir le développement et protéger les plus démunis. Puisque les marchés sont au centre de toute économie en bonne santé, l'Etat doit créer un climat permettant aux entreprises de prospérer. Il doit construire des infrastructures materielles et institutionnelles. Les marchés mal développés de caractérisent par des monopoles et des oligopoles: des prix élevés dans un domaine aussi crucial que les télécommunications entravent le developpement. [...]
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