Daniel Cohen, "Richesse du monde, pauvretés des nations" : fiche de lecture

Résumé du document

Avec Richesse du monde, pauvretés des nations, ouvrage publié en 1997, et réédité en 1998, Daniel Cohen s'interroge sur les parts de mythe et de réalité qui entoure la mondialisation.

En effet, tandis que l'économie mondiale prospère et que certains pays pauvres savent en tirer profit, les sociétés occidentales font face à un phénomène qu'elles croyaient disparu : "la paupérisation". A l'aune de ce constat, on est tenté d'adhérer à l'hypothèse qui veut que l'enrichissement du "monde pauvre" appauvri les nations riches, le tout grâce au commerce mondial. Daniel Cohen n'adhère pas à cette hypothèse (...)

Extraits

[...] Il ne doit rien à la mondialisation, et provoque de nouvelles fractures sociales qui touchent aussi la société dans ses éléments les plus divers tels que l'école ou la famille. appariements sélectifs : Selon Daniel Cohen le fordisme n'est pas le seul à être entré en crise. Celle-ci touche aussi des institutions comme l'école, la famille et la patrie. La mixité sociale n'est plus qu'un mythe, elle a laissé place aux appariements sélectifs dérivé du système O-ring Les groupements humains sont devenus homogènes. [...]

[...] Et enfin car les vrais inégalités ne se situeraient pas seulement entre les pays riches et les pays pauvres mais plutôt au sein même des pays riches et plus précisément à l'intérieur de chaque catégorie socioprofessionnelle. Aujourd'hui le monde souffre d'une crise économique sans pareil depuis la crise de 29. Il est intéressant de constater la similitude des contextes qui ont précédé ces deux crises. En effet la dernière fois que la rémunération du capital à était si fortement favorisé par rapport à la rémunération du travail ; et que le partage des richesses était à ce point inégale (notamment aux USA) ; c'était la veille de la crise de 1929. [...]

[...] Avec Richesse du monde, pauvretés des nations ouvrage publié en 1997, et réédité en 1998, Daniel Cohen s'interroge sur les parts de mythe et de réalité qui entoure la mondialisation. En effet, tandis que l'économie mondiale prospère et que certains pays pauvres savent en tirer profit, les sociétés occidentales font face à un phénomène qu'elle croyait disparu : la paupérisation A l'aune de ce constat on est tenté d'adhérer à l'hypothèse qui veut que l'enrichissement du monde pauvre appauvri les nations riches, le tout grâce au commerce mondial. [...]

[...] Alors même que nos dirigeants nous promettes rien de moins que de refonder les valeurs du libéralisme ; il est à craindre que beaucoup de responsables politiques, préfèrent designer la mondialisation comme cause de tous les problèmes économiques ; car même si le pire n'est jamais certains ; c'est bien à une recrudescence du nationalisme politique et du protectionnisme économique que l'on risque d'assister. [...]

[...] La famille est également touchée par le phénomène des appariements sélectifs C'est la nature des qualités qui doivent être partagées au sein d'un couple qui est remise en question. L'enjeu du mariage varie de la nécessité de complémentarité financière à la concordance des goûts esthétiques Ainsi le marché du mariage fonctionnant par appariement sélectif donnera naissance à des couples plus homogènes. Il est à noter que chercher à partager les goûts de son conjoint est plus sélectifs que d'avoir de simple considération financière. [...]