Le réveil des démons, la crise de l'euro et comment nous en sortir, Jean Pisani-Ferry, zone euro, crise des subprimes, faire payer les banques
- Crise des subprimes déclenche un spasme bancaire révélant les faiblesses des mécanismes européens de gestion des crises.
BCE prête au banques / Etats ne prêtent pas pour ne pas dévoiler la faiblesse de leurs banques.
- Irlande garantit les dépôts bancaires.
Les banques se tournent vers leurs gouvernements.
- « Les banques vivent globales mais meurent nationales » Mervyn King.
[...] - Compétitivité se dégradant lentement : Portugal avec la concurrence de la Chine et Europe orientale ne peut plus rivaliser sur les produits à bas coûts. 7/Le coupable parfait En 2007, Grèce à une dette publique de 130% du PIB L'Allemagne à fait voter la clause de non renflouement (no bail-out), interdiction à la BCE de financer le déficit des Etats, ainsi que le PSC, les sanctions en cas de non respect etc 2003, France et Allemagne ne respectent pas le seuil du déficit publique Réforme du Pacte, Romano Prodi Pacte de stupidité La crise a révélé deux lacunes du dispositif européen de prévention de crises : - Comportements privés font courir tout autant de risques que les comportements publiques des Etats - Il ne suffit pas de surveiller l'évolution des déficits publics pour parer une crise. [...]
[...] Principales banques européennes chutaient fortement en bourse. Août 2011, BCE rachète des titres italiens déjà émis pour éviter une hausse trop importante des taux. L'Europe se fera dans les crises, et sera la somme des solutions apportées à ces crises Jean Monnet La dernière utopie du siècle 1999, européens créent une monnaie ne reposant pas sur un Etat Jacques Delors, président de la Commission Européenne fin des 1980, présente ce projet comme l'aboutissement d'une intégration économique et d'unification des pays. [...]
[...] Réduction de la dette de 10 points du PIB grec Décision marque la fin du tabou sur la restructuration, inquiète les marchés, mais ne réduit pas assez le poids de la dette grecque pour éviter tout danger. Méfiance renforcée III.Que faire ? 10/Sous l'œil des marchés Spread de crédits auraient du servir d'indicateur sur les risques, et auraient du influencer les politiques, mais pas le cas raisons : - Marché d'actifs sujet à des vagues d'optimisme/pessimisme, gré des esprits animaux des investisseurs selon Keynes. Un écart de point dans les taux d'intérêts marquait ces tendances. [...]
[...] BCE à assurer une moyenne d'inflation en dessous de au prix de divergences premières années de l'euro Allemagne / Portugal Jouer sur la fiscalité + réduire les prélèvements directs sur le travail tout en augmentant impôts sur C forme de TVA sociale UE pourrait débloquer des fonds structurels pour subventionner les salaires ciblés par la concurrence, pour enclencher une spirale de réduction des coûts. [...]
[...] Crise de compétitivité de l'autre côté, déflation nécessaire. Inflation qui aiderait à réduire sa dette aggraverait la faible compétitivité. La Grèce doit accomplir en quelques années l'aggiornamento qu'elle n'a pas réalisé en trente ans. priorité budgétaire vis-à-vis de ses créanciers empêche une restructuration de fond. On ne veut pas déclarer la Grèce insolvable enregistrerait des pertes d'actifs chez les banques Recapitalisation nécessaire Suède en 1990 à forcé toutes ses banques à reconnaitre les pertes reconstruction plus rapide Stratégie japonaise adoptée par l'Europe : Laisser vivre des banques zombies, patienter Pour J.C. [...]
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