Dans un contexte où les crises financières sont de plus en plus courantes, et où de nombreux pays émergents comme la Chine, la Russie, et l'Argentine connaissent de profondes modifications de leurs systèmes financiers, Jean-Pierre Allegret, Maître de conférences à la faculté de sciences économiques et de gestion de l'université Lumière Lyon 2 et rattaché au Groupe d'analyse et de théorie économique (GATE), unité mixte de recherche CNRS-Lyon 2-ENS, s'est penché avec attention sur le sujet de la nouvelle structure du système financier international. Il a par ailleurs fortement insisté sur le lien entre les régimes de change et les ambitions économiques de chaque pays (...)
[...] Ainsi, les changements de régime de change à cours termes ne seront pas pris en compte dans cette nomenclature dans le but de ne pas sur valoriser les perturbations temporaires des changes. Une autre classification reconnue est celle de Bubula et Ötker-Robe (2002) se sont basés pour créer leur classification à la fois sur les analyses des séries des taux de change et réserves mais aussi sur des données à caractère qualitatif. Ils ont effectués des entretiens avec des représentants de pays et des économiques du FMI et ont utilisés des rapports et articles en référence à tous les pays membre du FMI entre 1990 et 2001. [...]
[...] On appelait cela la classification des régimes de change de jure. Cette classification qui a toujours portée à controverse a connu une évolution au cours de son utilisation. Des années 1950 aux années 1980, elle ne comprenait que les taux de change fixe et autres. Dans les années 1980, elle s'est dirigée vers une classification plus poussée avec, taux de change fixe par rapport à une ou plusieurs monnaies, flexibilité limitée, flottement dirigé et flottement libre. Cette classification a donc été à la base de toutes les études puisqu'elle permettait des données sur beaucoup de pays et était faite de manière régulière. [...]
[...] Chaque sommet représente un régime monétaire différent des autres, mettant en avant la priorité du pays. On retrouve ainsi comme priorité le maintien de l'autonomie nationale, la mobilité des capitaux et la flexibilité. Krugman reprend cette analyse et la met à jour en parlant de triangle éternel à travers lequel il montre l'importance des notions d'ajustement, de confiance et de liquidité. Tout comme dans la théorie de Mundell, chacun des attributs du système monétaire représente un objectif à atteindre classés selon les préférences du pays. [...]
[...] Il a par ailleurs fortement insisté sur le lien entre les régimes de change et les ambitions économiques de chaque pays. Un régime de change est un ensemble de règles qui définissent l'intervention des autorités monétaires sur le marché des changes. Les régimes de changes sont très nombreux et se répartissent dans un espace situé entre les régimes fixes et flexibles. Dans son livre Les régimes de change dans les marchés émergents : quelles perspectives pour le XXIe siècle ? [...]
[...] Chaque pays va alors faire une analyse cout-avantages de l'adoption d'une monnaie unique. Les avantages sont la disparition du risque de change, la réduction des couts de transaction et de couverture du risque de change et une baisse des taux de change. Tandis que les inconvénients sont la perte d'indépendance. On peut alors identifier des facteurs importants dans la décision d'entrer ou non dans une ZMO. Mundell met l'accent sur le fait qu'en union monétaire, le taux de change n'est plus un moyen d'ajustement, donc il faut trouver d'autres instruments. [...]
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