La réforme monétaire, John Maynard Keynes, valeur de la monnaie, inflation, déflation, banque mondiale
John Maynard Keynes, né en 1883, fit ses études à l'école d'Eton puis au King's College où il suit les cours du professeur d'économie Arthur Cecil Pigou dont il devient l'assistant en 1908. Haut fonctionnaire aux finances durant la Première Guerre mondiale, il démissionne de son poste après s'être opposé aux réparations imposées à l'Allemagne et publie Les conséquences économiques de la paix en 1919. Professeur à Oxford en 1924, il publie son ouvrage majeur en 1936 la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Malade, il prépare la conférence de Bretton Woods de 1944, mais ne parvient pas à imposer son projet d'une banque mondiale pour contrôler la liquidité et une monnaie mondiale. Il meurt en 1946.
[...] L'insuffisance de la demande, réduisant la production des entrepreneurs, entraîne un chômage qualifiable d'« involontaire Il met en avant le rôle de l'État pour garantir la stabilité monétaire, meilleure méthode, selon l'auteur, pour éviter l'inflation comme la déflation. Le modèle keynésien s'inscrit dans le court terme et fermé dans un système économique où la répartition des revenus est fixe. La réalité économique de ces trente dernières années montre que ce sont les solutions libérales qui ont été préférées. Le rôle de l'État est toujours en question. Aujourd'hui par exemple la plupart des banques centrales sont indépendantes et le coût du travail est jugé trop élevé par les libéraux qui y voient la cause de la récession. [...]
[...] Explication d'un extrait de La réforme monétaire (1923) Introduction L'auteur veut mettre en évidence que les fluctuations monétaires, et donc les prix, ont des répercussions sociales inégales en affectant différemment les diverses classes sociales. I. Les changements de la valeur de la monnaie affectent la répartition, surtout à travers l'inflation L'inflation est favorable aux commerçants La hausse des prix, qui correspond à un taux d‘intérêt élevé, pour les économistes et les hommes d'affaires, est un stimulant, comme le rappelle Keynes, pour les entrepreneurs, même si elle discrédite l'entreprise, et est source de gains pour les commerçants. [...]
[...] LHERMENIER Ronan Année 2004/2005 - semestre 2 Conférence de méthode de Mme Dedinger * Fiche de lecture les conséquences sociales des fluctuations monétaires La réforme monétaire de John Maynard Keynes A. Biographie de l'auteur John Maynard Keynes, né en 1883, fit ses études à l'école d'Eton puis au King's College où il suit les cours du professeur d'économie Arthur Cecil Pigou dont il devient l'assistant en 1908. Haut fonctionnaire aux finances durant la Première Guerre mondiale, il démissionne de son poste après s'être opposé aux réparations imposées à l'Allemagne et publie Les conséquences économiques de la paix en 1919. [...]
[...] Keynes évoque une crainte générale de la baisse qui à elle seule suffirait à limiter la production. L'auteur pense qu'une autorité pourrait contrebalancer par diverses méthodes les fluctuations monétaires prévues, notamment à la baisse, qui pour lui sont les plus dangereuses. Conclusion En 1923, John M. Keynes tente donc dans cet extrait d'indiquer les remèdes contre la gravité des dangers des changements de la valeur de la monnaie dans leurs rapports tant avec la répartition qu'avec la production. Ainsi, pour l'auteur, sachant que l'inflation est injuste et la déflation dangereuse il faut une monnaie stable. C. [...]
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