Cet essai de Pierre-Noël Giraud, "La mondialisation : émergences et fragmentations", se donne pour objectif de présenter une synthèse sur certains points actuels de la mondialisation, qui font l'objet du consensus général dans le monde. Il présente des éléments propres à chaque domaine de la vie économique et concrétise ainsi thématiquement les situations particulières dans chaque secteur, tels que l'ouverture commerciale, la globalisation numérique et financière, l'impact de la globalisation sur les firmes, les Etats et les inégalités mondiales.
La globalisation est, selon l'auteur, observable tout d'abord par l'ouverture commerciale, elle-même caractérisée par un abaissement particulier des barrières tarifaires d'anciens membres de OMC. Malgré une tendance marginale de la conservation de ces barrières, supportées par le fait que la majorité de pays a gardé une telle législature, elle peut lever les barrières ou les quotas si elle considère une concurrence en dehors du territoire déloyale.
[...] Les multinationales par conséquent exploitent les gens, brutalisent le capitalisme et détruisent la planète. D'après eux, les gens sont obligés de subir des crises de plus en plus violentes à cause de la recherche du profit immédiat sur les marchés financiers, et en plus, la mondialisation massacre l'environnement, la diversité culturelle mondiale et fait hausser les inégalités. Le troisième courant des réformistes est un compromis entre ces deux pôles. Ils croient que la mondialisation apporte une croissance économique, mais elle doit rester bien maîtrisée par les gouvernements, en laissant du temps aux adaptations nécessaires et respectant le développement durable, c'est-à-dire équilibre entre l'efficacité économique, équité sociale et la préservation de l'environnement. [...]
[...] Pierre-Noël Giraud, "La mondialisation: émergences et fragmentations" Cette œuvre de Pierre Noël Giraud, La mondialisation : Emergences et fragmentations, se donne pour objectif de présenter une synthèse sur certains points actuels de la mondialisation, qui font l'objet du consensus général dans le monde. Il présente des éléments propres à chaque domaine de la vie économique et concrétise ainsi thématiquement les situations particulières dans chaque secteur, telles que l'ouverture commerciale, la globalisation numérique et financière, l'impact de la globalisation sur les firmes, les Etats et les inégalités mondiales. [...]
[...] En plus, d'importants taux de prélèvement et des politiques industrielles d'intervention active sur les firmes restent en faveur de l'Etat. Les Etats donc restent des acteurs majeurs dans la mondialisation économique. Néanmoins, les rôles des Etats peuvent être très divergents ainsi que les écarts entre eux. Actuellement, les inégalités entre les pays riches et l'Asie de l'Est sont en train de diminuer assez rapidement, moins rapidement avec l'Asie du Sud, or les différences avec l'Afrique, Moyen- Orient et Amérique latine stagnent ou se creusent. [...]
[...] On connaît trois grandes attitudes sur la mondialisation : Ceux qui sont favorables sans condition, donc les libéraux ; ceux qui trouvent que la mondialisation amplifie les effets néfastes du capitalisme, donc les altermondialistes ; et ceux qui se placent dans une position intermédiaire en étant favorables à condition que la mondialisation sera mieux gouvernée, donc les réformistes. Le premier pôle des libéraux affirme que la compétition entre les acteurs, en tant qu'une conséquence de la mondialisation force les Etats à revenir uniquement vers leurs fonctions régaliennes, ce qui engendre l'efficacité économique et fait donc profiter tout le monde. Leur point de vue est fondé sur l'opinion que les marchés sont les meilleurs régulateurs, eux-mêmes et l'Etat n'est indispensable que pour définir et faire respecter les droits de propriété et les contrats et fournir des biens publics. [...]
[...] A la globalisation des marchés financiers s'ajoute progressivement la globalisation des entreprises. Les entreprises perdent leurs caractéristiques nationales, comme le fait que les dirigeants et les cadres supérieurs sont souvent de la même nationalité, l'actionnaire majoritaire provient du pays d'origine ou que les parties les plus nobles de l'entreprise restent dans le pays d'origine conception des produits, construction des images de marque). Au contraire, les unités intensives en main d'œuvres, comme la fabrication de masse, le montage ou la distribution résident dans les pays pauvres. [...]
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