« Patrick Artus est un économiste français, spécialiste en économie internationale et en politique monétaire, il cumule plusieurs fonctions et publie de nombreux ouvrages. Il est ainsi professeur à l'école polytechnique et professeur associé à l'Université Paris I. Il est également membre du conseil d'analyse économique, du cercle des économistes et de la commission économique de la nation. Parallèlement, il est directeur de la recherche et des études d'Ixis Corporate et Investment qui est une filiale de Natixis. Le Nouvel économiste le désigne meilleur économiste de l'année en 1996 » (www.evene.fr/celebre/biographie/patrick-artus)
La nouvelle économie a été publiée en 2002 aux éditions La Découverte. Dans cet ouvrage, l'auteur s'interroge sur l'existence réelle de cette nouvelle économie comme nouveau régime de croissance de ces dernières années. Pour cela, il présente une série d'exemples chiffrés tirés essentiellement des Etats-Unis (partie supposée de la nouvelle économie) et constate que le poids des nouvelles technologies de la communication et de l'information dans le produit intérieur brut américain demeure faible et de ce fait, ne peut donc pas expliquer les gains de productivité constatés.
Pour présenter la synthèse de ce livre, nous débuterons dans une première partie par une description des facettes de la nouvelle économie, ensuite nous nous interrogerons sur l'origine de la croissance américaine et sur la pérennité de cette croissance à long terme et dans une deuxième partie nous évoquerons ce que l'auteur expose comme étant liés à cette nouvelle économie.
[...] Risques financiers inhérents à la nouvelle économie, les enseignements de la récession 2001-2002 Deuxième risque enregistré par P. Artus, le risque financier : de 1995 à 2000, on a assisté à une forte hausse de la valorisation boursière, une bulle spéculative des entreprises dites de la nouvelle technologie. L'auteur explique qu'il est matériellement impossible de contrôler ces marchés boursiers, surtout lorsque le secteur d'activité connaît une forte croissance. L'observation de la période 2000-2001 complète notre connaissance des efforts de la nouvelle économie. [...]
[...] De ce fait, l'auteur décrit deux types de situations : si nous sommes en présence d'un vrai cycle technologique alors la diminution de l'investissement n'entrainerait pas une baisse de la croissance mais au contraire, un supplément de croissance qui sera due à une meilleure efficacité des processus de production soit à un ralentissement de l'accumulation du capital qui reviendrait en fait à son niveau normal. Dans ce cas, il est dépendant des variations du PIB et l'accélération de la productivité globale des facteurs restera au niveau actuel c'est-à-dire par an. La présence d'un cycle technologique durable serait alors à remettre en cause. Partie 2 : Existent-ils des risques au développement de la nouvelle économie ? L'auteur identifie deux risques inhérents au développement des nouvelles technologies : le renforcement des inégalités sociales et les risques financiers. [...]
[...] Le point le plus important est qu'il est probablement trop tôt pour savoir qu'elle est vraiment la nature à long terme de la nouvelle économie. La période 2000-2001 montre le maintien du niveau des gains de productivité malgré un recul d'un niveau élevé d'investissement des entreprises et d'achat de nouvelles technologies des entreprises ; la hausse de l'intensité capitalistique n'a pas été suivie d'une hausse de la part des profits, les valorisations des entreprises ne sont pas en 2002 revenus à un niveau normal. [...]
[...] Il associe aussi à cette définition, l'incorporation de ces nouvelles technologies dans le processus de production de l'ensemble des biens et services y compris ceux de la vieille économie (automobile, chimie, transport ) et de la réorganisation des entreprises autour des formes plus flexibles. La croissance des années 90 aux Etats-Unis est-elle le signe d'une véritable révolution technologique ou une simple augmentation des investissements productifs ? Depuis le début des années 90, l'économie américaine a été marquée par une expansion ininterrompue de son activité, accompagnée d'une baisse continue de l'inflation. A titre d'exemple, entre 1991 et 1998, l'inflation américaine a chuté de à alors que l'inflation progressait en moyenne à plus de par an. [...]
[...] Aussi, la nouvelle économie a donc joué un rôle important dans la croissance américaine de ces 10 dernières années qui sont matérialisées par une multiplication de nouvelles entreprises, par une nouvelle organisation, par le développement de marchés d'actions spécialisés (NASDAQ) et le développement des rapprochements, par des acquisitions des entreprises ou par des formations de groupes. La nouvelle économie : caractéristiques et effets sur la croissance Quelle croissance espérée sur le long terme aux Etats-Unis ? L'approche sur le long terme permet de définir si nous sommes en présence d'un cycle technologique ou plutôt sur un phénomène transitoire comme la croissance des années 90. [...]
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