Dans son œuvre, Suzanne Berger revient sur la période entre 1870 et 1914 correspondant à « notre première mondialisation », qui s'avère être un processus de mondialisation similaire à celui que nous connaissons aujourd'hui en 2003. Les flux internationaux sont revenus au même niveau ou presque qu'avant la Première Guerre mondiale.
L'auteur analyse les sphères politiques, économiques et sociales des différents pays concernés dans ce processus de mondialisation, en s'appuyant notamment sur le cas français.
[...] Cette première mondialisation n'empêcha pas le déclenchement de la Première Guerre mondiale. La mondialisation abolit les frontières mais les politiques nationales gardent leur souveraineté En effet la mondialisation abolit les frontières d'une façon virtuelle mais chaque politique nationale est autonome et différente. Prenons l'exemple français qui envoyait une part importante de leurs économies à l'étranger entre 1870 et 1914. Pendant cette période le gouvernement français se servait des capitaux comme d'un instrument politique, levier grâce auquel la France pouvait renforcer son pouvoir dans l'arène internationale L'Etat était le promoteur des exportations de capitaux. [...]
[...] Les IDE apportaient une influence française dans le monde, comme les accords militaires avec la Russie en 1893. Au niveau politique des débats apparaissent sur les exportations de capitaux entre le protectionnisme et le modèle Ricardien/HOS du commerce international. Les socialistes admettent une économie capitaliste mais s'adaptent moins bien que les libéraux face à la mondialisation Aux USA et en Europe, ni syndicat, ni la gauche ne défendent plus le principe d'un internationalisme au service des salariés et des citoyens ordinaires. [...]
[...] Pour cela elle argumente avec des faits historiques précis, quantifiables, prouvés. Cependant certains arguments comme les Investissements directs à l'étranger de la France vers la Russie, la Turquie ou l'Amérique Latine sont parfois trop répétitifs. Son discours est argumentatif afin de soutenir sa thèse et de faire adhérer le lecteur. Ses arguments sont clairs, pertinents pour comprendre notre mondialisation. La politologue apporte sa vision outre-Atlantique sur notre première mondialisation, ce qui apporte un sentiment de neutralité à sa réflexion même si le cas français est de loin le plus souvent énuméré pour exposer sa thèse. [...]
[...] Notre première mondialisation : leçons d'un échec oublié, Suzanne Berger Dans son œuvre, Suzanne Berger revient sur la période entre 1870 et 1914 correspondant à notre première mondialisation qui s'avère être un processus de mondialisation similaire à celui que nous connaissons aujourd'hui en 2003. Les flux internationaux sont revenus au même niveau ou presque qu'avant la Première Guerre mondiale. Partie 1 : la thèse de l'auteur La mutation de l'économie internationale La période entre 1870-1914 est une période de grande mutation de l'économie internationale. [...]
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