Né en 1953, Paul Krugman grandit dans la banlieue new-yorkaise. Diplômé de Yale en 1974, il obtient son MIT en 1977. Aujourd'hui, il est professeur d'économie et de relations internationales à l'université de Princeton. Il est un des principaux auteurs de la nouvelle théorie du commerce international, qui repose sur le commerce intra-firme et intra-industrie, les effets de réseau, et les situations de compétition imparfaite.
Le livre est publié pour la première fois en 1996. Cet ouvrage rassemble des textes écrits au cours des deux années après Little Rock de 1992. Il est composé de 11 chapitres regroupés en trois parties. Les deux premières parties, « un monde à somme nulle ? » et « la théorie économique pour le pire et le meilleur » s'attachent à déconstruire la thèse dominante sur le commerce international. La dernière partie intitulée « le monde émergeant » réfléchit à partir de situations concrètes : l'ALENA, le monde asiatique, le Mexique. C'est dans ce dernier chapitre que Krugman expose sa propre thèse. L'ouvrage se termine par un épilogue sur le thème « le libre-échange est-il dépassé ? »
[...] La mondialisation n'est pas coupable de Krugman Eléments biographiques Né en 1953, Paul Krugman grandit dans la banlieue new-yorkaise. Diplômé de Yale en 1974, il obtient son MIT en 1977. Aujourd'hui, il est professeur d'économie et de relations internationales à l'université de Princeton. Il est un des principaux auteurs de la nouvelle théorie du commerce international, qui repose sur le commerce intra-firme et intra- industrie, les effets de réseau, et les situations de compétition imparfaite. En 1991, il reçoit la médaille John Bates Clarck de l'American Economic association (attribuée tous les deux ans à un économiste de moins de 40ans ayant apporté une contribution substantielle aux sciences économiques). [...]
[...] Ils ne sont donc pas indéfiniment consommateurs de capitaux, à terme la balance s'équilibre. L'analyse visionnaire de la croissance asiatique Pour comprendre la situation asiatique, Krugman fait un détour par la théorie économique et par la contribution des facteurs de production à la croissance : d'un côté, les facteurs de production, de l'autre, l'accroissement de la production par unité de facteurs de production. Or, l'auteur démontre que la croissance asiatique est basée sur une étonnante mobilisation des ressources. Selon lui, la forte croissance des pays asiatiques s'explique par les investissements élevés grâce à l'épargne locale et aux IDE, ainsi que par une force de travail importante et de plus en plus qualifiée. [...]
[...] Le résultat est souvent assez drôle tout en étant convaincant. Son but est de revenir à une théorie de l'économie fabriquée par de vrais économistes et pas par n'importe quelle école de politique interventionniste. Dans cette voie, Krugman tend exposer sa vérité qu'il prétend être la vérité. C'est pourquoi, à certains passages du livre, Krugman apparaît quelque peu prétentieux. (exemple : il semble que je sois en train d'affirmer que la pensée dominante est entièrement dominée par des hommes( ) qui sont en réalité totalement ignorants( ) et que face à eux les universitaires sont des puits de science et de bon sens. [...]
[...] Ainsi selon les cas, les conséquences sont très différentes. Krugman prend un autre exemple de risque, celui des délocalisations et des IDE. La productivité de travail dépend en partie de la quantité de capital qui le fait travailler. Ainsi si cette quantité diminue, la productivité risque de baisser elle aussi et donc d'entraîner une diminution des salaires réels. Si des IDE se font dans les pays du Sud au détriment des pays du Nord, on aura ainsi une baisse des salaires réels au Nord. [...]
[...] La revanche de la technologie. Développement de sa thèse Constatant la progression des inégalités aux USA et en Europe, Krugman en fait le résultat du fait que les employeurs sont de moins en moins enclins à payer les services de ceux qui n'ont rien d'exceptionnel à offrir Ainsi, la raison de la progression des inégalités de salaires est que le progrès technique a augmenté la prime que le marché donne aux travailleurs hautement qualifiés Krugman réfute donc l'idée que la croissance des inégalités proviendrait de la concurrence des pays à bas salaires et des délocalisations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture