La mondialisation amène un esprit contradictoire chez les individus. En effet, le consommateur profite des services de la mondialisation mais il sait qu'en faisant ça il peut nuire à l'économie de son propre pays.
La délocalisation, c'est-à-dire le fait de déplacer son activité dans un autre pays car la main-d'œuvre y est bon marché, est ce qui dérange le plus les pays développés dans la mondialisation. La délocalisation est vue comme un phénomène nuisible à l'économie d'un pays. Cependant, des études prétendent que la délocalisation favorise la création d'emploi dans le pays qui délocalise. Par exemple, aux Etats-Unis pour chaque emploi perdu, il s'en créerait presque deux autres.
L'économiste américain Alan Greenspan affirme que « les délocalisations entraînent des gains de productivité et une amélioration du niveau de vie aux Etats-Unis. En fin de compte, non seulement le libre échange crée plus d'emplois qu'il en élimine, mais ces emplois nouveaux sont plus intéressants ». Les « économies avancées » sont obligées de compenser le phénomène de délocalisation. Alors, elles créent des activités qui ne peuvent être délocalisées car ces activités demandent un usage plus intensif du capital et un personnel plus qualifié.
Paul Samuelson explique, dans un article en automne 2004, que la Chine est une menace pour les travailleurs qualifiés des pays développés. Il note également que « la mondialisation devrait augmenter le revenu total de la planète et le niveau de vie moyen, mais rien ne prouve que le progrès de tel pays ou telle partie du monde compensera les pertes. » En ce sens, Samuelson considère qu'il y aura toujours des gagnants et des perdants de la mondialisation. Donc, la mondialisation ne profite pas à tous et l'inégalité entre les nations semble en être une conséquence.
[...] Modèle anglo-américain : Les firmes de ces pays sont habituées à ne pas trop dépendre de leurs institutions. Elles cherchent leurs ressources sur le marché. Les héritages dynamiques L'auteur s'est aperçue au fur et à mesure de son enquête que la théorie ne correspond pas vraiment à la pratique. Cela s'explique par le fait que les modèles théoriques partent du niveau macroéconomique en analysant comment les économies fonctionnent et évoluent. Alors ils en déduisent comment réagiront les individus et les entreprises face à une pression commune, au lieu d'étudier la réalité de ces actions. [...]
[...] Première possibilité, les retardataires : certaines entreprises sombrant à cause de leurs réticences à s'adapter aux nouvelles pressions de l'économie mondiale. Seconde possibilité, il y a une véritable diversité des stratégies. En fait, la force des firmes innovantes ne se trouvait pas dans les produits eux-mêmes, mais plutôt dans leur capacité à assurer certaines fonctions. Regarder les fonctions, pas les produits Par-delà les produits banalisés Qu'est-ce donc aujourd'hui un produit banalisé ? Cela dépend. Si on considère les ordinateurs ou même les baskets, comme de simples objets manufacturés, alors ce sont effectivement des produits banalisés. [...]
[...] Après le Japon, la première grande réussite des pays en voie de développement fut celles des quatre petits dragons :La Corée du Sud, Taiwan, Hongkong et Singapour. Leur essor les a fait passer de la misère à la pointe de la technologie. Exemple de Taiwan : Après la Seconde Guerre mondiale, Taiwan est un pays agricole. Dans les 1950 et 1960, Taiwan a développé des industries légères employant beaucoup de main-d'œuvre et s'est mis à exporter des biens de consommation peu coûteux. [...]
[...] Considéré sous cet angle, le coût unitaire du travail s'avère souvent plus élevé dans les pays moins développés : formation de la main- d'œuvre, rotation des ouvriers, inexpérience Ne pas créer la concurrence Chaque fois que des technologies et des compétences sont transférées chez un partenaire, on risque de voir apparaître un nouveau concurrent. D'un côté, les grandes entreprises doivent partager les informations avec leurs fournisseurs, leurs clients et leurs alliés afin d'optimiser la collaboration par-delà les frontières institutionnelles. D'un autre côté, le partage entraîne des risques de dépendance et de concurrence. [...]
[...] Certaines conservent la majeure partie de la fabrication, tout en sous- traitant le reste. D'autres créent des usines pilotes afin de pouvoir continuer à s'instruire sur les processus de fabrication des produits et des services qu'elles sous-traitent. Une autre stratégie pour éviter une dépendance fatale consiste à envoyer des équipes d'ingénieurs chez les contractuels afin de surveiller les opérations. Pour les fabricants, le problème inverse se pose lorsqu'ils ne travaillent que pour un nombre limité de clients, qui peuvent eux aussi connaître des périodes difficiles. [...]
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