L'auteur : Jean-Christophe Graz est docteur en sciences politiques. II enseigne à l'université de Lausanne, est co-directeur de la revue A Contrario et chercheur associé au Centre for Global Political Economy de l'université de Sussex (RU).
Les mots clés du livre : mondialisation, monnaie, finance, migration, commerce, santé, environnement, évolution, perspective, politique, régulation, régularisation, capitalisme, libéralisme, stratégie, alliance, alter-mondialisme, inquiétudes, impuissance, gouvernance mondiale, économie-monde.
Le livre se divise en six grandes parties. Graz nous explique comment cette gouvernance s'est installée au fil du temps et comment se développe-t-elle dans notre environnement. Quelles en sont les conséquences. Il étudie de nombreux domaines et leurs problèmes respectifs et corrélatifs. On sent que M. Graz a des doutes de voir émerger une mondialisation régulée par seulement quelques organismes…
[...] Celui-ci est nourri par la lutte des classes. Il y a une opposition entre les capitalistes et les travailleurs. Le capitalisme est voué à sa perte, car il se nourrit de contradictions. L'impérialisme est l'aboutissement du colonialisme donnant accès à des matières premières bon marché en valorisant les marchés financiers. Ils donnent trois éléments qui aboutirent à la Première Guerre : la finitude de l'expansion coloniale, les puissances impérialistes et la concurrence entre ces puissances. Leur réponse est l'élévation du niveau de vie prolétaire. [...]
[...] De plus, la tendance est à l'unilatéralisme américain. Le mouvement altermondialiste a d'ailleurs souligné que le modèle pyramidal n'était pas présent c'est d'ailleurs pour cela que ce mouvement s'attaque a l'OMC la BM et le FMI. Les approches contemporaines Les régimes Dans les années 1980-1990, la théorie des régimes internationaux anglo- saxonne domine. L'existence d'une puissance dominante est nécessaire. Il y a une possibilité de coopération en dehors d'un ordre économique imposé par les grandes nations. (Coopération post hégémonique). Suite au libéralisme et fonctionnalisme, il y a les néolibéraux (état acteur rationnel), les néoréalistes (fidèles au concept de puissance, mais en tenant compte des inégalités) et constructivistes qui examinent plus le facteur social. [...]
[...] On parle même d'une possible mafia mondialisée. Les chiffres sont accablants, on estime que cela représente 2 à du PIB mondial. Les solutions à ces problèmes seraient des institutions interétatiques ou autres plates-formes. Le cadre interétatique La banque mondiale et le F.M.I sont aujourd'hui complémentaires. La fin du consensus de Washington Ce consensus au départ prévu pour le redressement fiscal de l'Amérique latine s'est finalement révélé inefficace et même dévastateur alors depuis 2000 il a été arrêté Les propositions de réforme Celles-ci ont été nombreuses : recentrer Bretton Woods pour laisser l'initiative au marché, recommandations trop ambitieuses par rapport au budget du FMI, instaurer une loi sur les faillites par Krueger avec une intervention publique en cas de banqueroute, ou encore l'instauration de taxes sur les transactions internationales des capitaux proposée initialement par J.Tobin en 1970 afin de réduire les fluctuations dévastatrices des taux de change. [...]
[...] On veut créer une organisation intergouvernementale. Seulement, la politique américaine est de plus en plus privée et informelle. Le problème de la répartition du remboursement des dégâts de la guerre persiste et conduit à une crise, la crise des années 30. Causes et conséquences de la crise des années 30 Il ya plusieurs thèses dans ce paragraphe. Celui de la stabilité hégémonique Des explications internes et externes Selon Kindleberger il doit y avoir un stabilisateur pour régler le problème. C'est l'absence d'un régulateur qui a conduit à une crise. [...]
[...] On parle de migration ordonnée avec des mesures restrictives et des mesures incitatives. Cependant, les mesures restrictives sont aujourd'hui les plus importantes à cause entre autres de la sécurité. Au final, les intérêts des migrants sont délaissés à côté de ceux des entreprises. L'emprise des acteurs non étatiques Diplomatie triangulaire et capitalisme d'alliance On parle ici de la puissance des entreprises multinationales. Il y a une diplomatie triangulaire : entre États, entre Etats-Entreprises et entre Entreprises. On voit des entreprises en forte concurrence qui coopèrent étroitement (télécommunications, transports, pharmaceutique C'est pour cela que l'on emploie l'expression capitalisme d'alliance Responsabilité sociale des entreprises Les entreprises doivent avoir un cadre règlementaire de conditions de travail. [...]
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