Fiche de lecture niveau Licence sur l'ouvrage Globalisation, le pire est à venir de Patrick Artus et Marie Virard.
[...] Virard accusent la globalisation d'avoir joué un des premiers rôles. De ce point de vue, la globalisation est un énorme chaudron qui brûle l'énergie et les matières premières, avec les dégâts collatéraux que l'on imagine sur l'environnement expliquent les auteurs. Par exemple, il est estimé qu'à l'horizon 2020, entre 75 et 250 millions d'Africains supplémentaires devraient manquer d'eau et dans certains pays, la chute des rendements agricoles pourrait atteindre 50%. Marie-Paule Virard et Patrick Artus redoutent de plus en plus de pénuries agricoles parmi les pays les moins avancés. [...]
[...] Afin de réguler l'économie mondiale, inutile selon les auteurs, de jouer sur le taux de change, ce dernier ne faisant rien d'autre que de créer des liquidités. Il faut donc plutôt opter pour un rééquilibrage des taux d'épargne qui supposerait des politiques de stimulations de l'épargne pour les pays déficitaires. A l'inverse, les pays dont la balance commerciale est excédentaire, devront mettre en place des politiques de réductions de l'épargne. Cette politique est extrement difficile à mettre en place explique le livre puisque tous doivent agir en même temps. [...]
[...] L'Europe ne progresse pas vers une zone économique et monétaire unifiée racontent Patrick Artus et Marie- Paule Virard. Il y a en effet, asymétrie des modèles économiques de part et d'autre du Rhin. La différence essentielle entre les deux économies vient de la compétitivité et du rôle de l'industrie et des exportations dans la croissance expliquent Marie-Paule Virard et Patrick Artus. L'appréciation de la monnaie unique a des effets qui risquent de creuser un fossé entre les pays de la zone euro. [...]
[...] Pour eux, elle incarne le spectre de toutes les misères : crise financière, épuisement des ressources naturelles, spéculations, chute des pays occidentaux, effondrement de l'Euro Autant de raisons, d'après Marie-Paule Virard et Patrick Artus, qui nous laissent croire que le monde actuel va droit dans le mur si les gouvernements ne prennent pas des mesures efficaces sur du long terme. En effet, selon eux, il n'est pas suffisant de penser à court termes et à la seule envie de profit, il faut voir aujourd'hui plus loin que le bout de son nez. La globalisation prend un nouveau tournant. [...]
[...] Le stock de maisons invendues dépasse très vite les 4 millions d'unités en 2007 aux Etats-Unis racontent Marie-Paule Virard et Patrick Artus. La crise des subprimes a dégénéré en crise économique et financière. Les institutions de crédits ont brutalement fermé le robinet expliquent les auteurs. Les ménages ne peuvent donc plus rembourser leurs dettes. De ce fait, leur appétit de consommation a diminué puisque le crédit est devenu plus cher. De plus, les banques redoublent désormais de prudence et refusent de se prêter de l'argent entre-elles. [...]
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