crise économique, économie de marché, Michel Aglietta, La crise, régulation des marchés
Michel Aglietta est professeur de sciences économiques à l'université Paris X, et enseignant de macro-économie à HEC. Il a été membre du Conseil d'analyse économique et du Cercle des économistes. Fin spécialiste de la finance moderne et théoricien de la monnaie, il constate que la faible régulation des marchés financiers aujourd'hui est une des causes majeures du « risque systémique » et de désordre dans un marché mondial globalisé et « instable ». L'imprudence des investisseurs et des banquiers et la quasi absence de contrôles des transactions financières a été en partie responsable de la crise de septembre 2008. Selon lui, une plus forte et meilleure régulation des marchés peut faire l'objet d'« une bonne réponse économique » aux crises financières modernes.
[...] Entretien conduit par Pierre Luc Séguillon : Michel Aglietta, La crise, Editions Michalon, novembre 2008 La crise est-elle un phénomène inhérent à économie de marché ? Pourquoi n'a-t-on pas vu venir cette crise et ne l'a-t-on pas prévenue ? Quelles sont les caractéristiques de cette crise ? Comment la crise s'est-elle déclenchée ? 11) Quelle est la bonne réponse économique ? Michel Aglietta est professeur de sciences économiques à l'université Paris et enseignant de macro-économie à HEC. Il a été membre du Conseil d'analyse économique et du Cercle des économistes. [...]
[...] -Les investisseurs et les créanciers devraient privilégier le court- termisme dans les placements des capitaux effectués. Par ailleurs, ils devraient bénéficier une assurance plus rigoureuse de remboursement dans leurs transactions et tous types de prêts qu'ils accordent. -Il serait plus plus judicieux et plus préventif de créer une agence de supervision européenne soit une organisation financière et politique centrale commune pour ce qui est du cas européen. D'ailleurs, absence un organisme financier commun fait objet obstacle aux politiques régionales et continentales. [...]
[...] ] ne se forment pas de la même manière que sur les marchés des biens ordinaires : -La valeur des biens ordinaires s'ajustent en fonction du rapport entre l'offre et la demande : Les prix continuent alors de croître. Mais au bout un moment, ce même consommateur va réagir en réduisant ses achats (p11). Une forte demande stimule la hausse des prix. Cette dernière est parfois telle que les consommateurs diminuent leurs dépenses. A ce moment là, la demande décline. [...]
[...] A partir de la fin de année 2006, aux États-Unis, les taux intérêt longs sont très faibles, la demande en immobilier, très forte. Ainsi, les ménages, même les plus modestes, sont incités à endetter lourdement (p.36). Les prix du logement ont alors flambé avec une hausse de 60 à (p.40) sur la période 1997-2006. Afin de répondre à cette demande excessive, essentiellement aux États-Unis, les banques ont proposé de nombreux prêts à taux intérêt faible, mais de manière peu réglementée. [...]
[...] Elles ont été déchargées par la Fed (banque centrale américaine) et organisation financière Fannie Mae. Les crédits subrpimes : Contrairement au crédit prime attribué à un ménage dont les revenus suffisent pour rembourser un prêt normal le crédit subprime est celui, si on devait établir une hiérarchie, qui se placerait en dessous du crédit prime les crédits dits subprimes étaient conçus à 30 ans avec une redéfinition des conditions de crédit au bout de trois ans qui entraînait des charges intérêt pouvant augmenter jusqu'à 40% ».(p.41). [...]
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