Cet ouvrage paru en 1991 sous le titre original de The work of nations a été écrit par Robert Reich, secrétaire au travail de Bill Clinton et aussi professeur d'économie à la John Kennedy School of Government de l'université de Harvard. Il traite principalement de la mondialisation de l'économie dans un cadre américain et dans une approche essentiellement économique même si de nombreux rappels historiques sont faits, mais comme il le souligne son approche est applicable à l'ensemble des autres économies. Son analyse de la mondialisation est essentiellement centrée sur le fait que notre économie mondiale, ou plutôt mondialisée, fait l'objet d'une vision périmée, d'où résulte une inadéquation des politiques menées face aux conséquences néfastes de la mondialisation, même si celle-ci a heureusement des conséquences positives.
[...] En effet, vu que les grands bénéficiaires de la mondialisation, les manipulateurs de symboles, ont tendance à s'isoler dans des enclaves au sein du pays, où ils se retrouvent pour faire sécession et alors que dans le même temps ce groupe a tendance à se reproduire (on parle dans ce cas là de déterminisme social) grâce à l'accès aux meilleures écoles et aux services d'excellence (auxquels ils sont les seuls à avoir les moyens d'accéder), les inégalités ne pourront que croître. Et le risque est celui de la constitution d'une société à deux vitesses. IV. L'inadéquation des politiques menées Les milieux politiques et économiques n'ont pas pris conscience de cette évolution dans la mesure où ils appliquent des politiques économiques inadaptées. [...]
[...] Les conséquences de la mondialisation IV. L'inadéquation des politiques menées I. Une vision périmée de l'économie désormais mondialisée L'intérêt général est généralement identifié à la croissance économique nationale. Nous sommes liés tous ensemble, sinon par la menace d'un prédateur étranger, du moins par un destin économique commun. Cette phrase exprime l'idée selon laquelle le bien-être d'une population serait liée aux performances économiques de ses entreprises, ou plus généralement des acteurs qui composent l'économie nationale. Mais Reich insiste sur le fait que cette idée a perdu à l'heure actuelle tout son sens, du fait même de la mondialisation qui a entraîné de grandes mutations dans notre système économique mondial. [...]
[...] Il traite principalement de la mondialisation de l'économie dans un cadre américain et dans une approche essentiellement économique même si de nombreux rappels historiques sont faits, mais comme il le souligne son approche est applicable à l'ensemble des autres économies. Son analyse de la mondialisation est essentiellement centrée sur le fait que notre économie mondiale, ou plutôt mondialisée, fait l'objet d'une vision périmée, d'où résulte une inadéquation des politiques menées face aux conséquences néfastes de la mondialisation, même si celle-ci a heureusement des conséquences positives. Ainsi il convient d'analyser cet ouvrage en quatre temps : I. Une vision périmée du fonctionnement de l'économie II. L'entreprise dans la mondialisation III. [...]
[...] Enfin, l'auteur considère la mondialisation comme un phénomène donné, récent, alors que celui-ci est le fruit d'une longue maturation ; une mondialisation qui, d'ailleurs, est loin de concerner l'ensemble de la planète, ce qu'il ne dit pas, soutenant au contraire le fait que ses analyses de la société américaine sont transposables aux autres pays. Or la marginalisation de certains pays par rapport au phénomène de mondialisation mérite largement d'être soulignée puisque c'est, d'une certaine manière, le moyen de percevoir les inégalités mondiales sous un autre angle. Mais tout cela ne m'empêche pas de voir les nombreuses qualités de l'ouvrage, que, encore une fois, j'ai trouvé très intéressant ; d'ailleurs il a été un grand succès aux Etats-Unis. [...]
[...] Désormais, les Américains sont dans des bateaux différents, plus petits et aux coques plus ou moins résistantes. Dans les trois catégories d'emploi de l'avenir, Reich parle en premier des services de production courante qui se rapportent aux tâches répétitives effectuées par les vieux fantassins du capitalisme américain dans l'entreprise de production de masse Les Américains qui appartiennent à cette catégorie sont dans le bateau le moins résistant et sur le point de sombrer. Ensuite viennent les services personnels qui impliquent aussi des tâches répétitives mais ces services ne peuvent être vendus dans le monde entier car les aides personnels sont en contact direct avec leurs bénéficiaires ; les travailleurs de cette catégorie sont dans un bateau a peine plus résistant que le premier et en très mauvaise posture. [...]
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