Au début du XXIe siècle, la Chine émerge comme une nouvelle grande puissance économique sur la scène mondiale. En 2008, elle est devenue première puissance commerciale mondiale, devant l'Allemagne et les États-Unis, par ses exportations. Depuis la fin des années 1970, la Chine a mis la modernisation de son économie au premier rang des priorités et elle a tout fait pour y parvenir : elle a abandonné progressivement le plan pour le marché, elle a mobilisé ses immenses ressources de main-d'œuvre, et a ouvertement tiré parti de la mondialisation en devenant l'usine du monde.
Un effort considérable a été fait pour moderniser l'industrie et développer les infrastructures, employer une population active qui a doublé depuis vingt ans et atteint près de 800 millions de personnes. Ainsi, le niveau de vie des Chinois s'est considérablement amélioré, même si la Chine est devenue une société très inégalitaire. Toutefois, le revenu moyen par habitant la classe encore parmi les pays en développement et il est encore très loin de celui des pays riches.
L'offre chinoise accentue la concurrence internationale , exerce une pression à la baisse sur le prix de nombre de produits manufacturés, et pousse à une réorganisation mondiale des productions industrielles. Le défi pour la Chine est désormais de passer de la croissance très rapide qu'elle a connue ces dernières années à un développement équilibré, en réduisant les inégalités, en recentrant la croissance sur la consommation intérieure, et en ralentissant sa consommation d'énergie pour ménager un environnement déjà très dégradé.
[...] Seul un sixième du territoire est cultivé. La disponibilité de terres cultivées par habitant est faible, avec un hectare pour dix habitants, compensé néanmoins par des récoltes multiples. De plus, la production agricole a fortement augmenté depuis 1978, assurant une considérable amélioration de l'alimentation de la population tout en préservant l'objectif d'autosuffisance. La Chine est ainsi le premier producteur de blé et de riz, avec des rendements élevés proche de l'Europe, avec une intense utilisation d'engrais. Ressources énergétiques et minérales Les ressources énergétiques et minérales de la Chine sont importantes, mais leur exploitation n'a pas suivi l'accélération des besoins au cours de ces dernières années. [...]
[...] Le poids démographique Jusqu'en 2015, l'évolution démographique continue à jouer en faveur d'une croissance forte. La croissance de la population se ralentit, mais la population en âge de travailler augmente encore fortement, soit plus de 100 millions de personnes. Ainsi, l'industrie manufacturière chinoise devrait continuer de bénéficier de l'abondance de la main-d'œuvre et surtout de l'arrivée sur le marché du travail de la génération nombreuse des jeunes qui continuera à favoriser la compétitivité des industries exportatrices. Continueront les transferts de main-d'œuvre de l'agriculture vers l'industrie et surtout vers les services. [...]
[...] Hong Kong est cédée à l'Angleterre, la Mandchourie à la Russie, Taïwan au Japon. Une classe d'entrepreneurs chinois s'affirme et l'industrie progresse, notamment dans le textile et l'industrie lourde. Néanmoins, ces progrès restent concentrés, sans effet d'entraînement pour le reste du pays. Le modèle soviétique Les communistes arrivent au pouvoir en 1949, considérablement soutenus par les Soviétiques. Les infrastructures et les capacités de production sont alors détruites par la guerre. La redistribution des terres entre les paysans n'empêche pas le maintien temporaire du libéralisme, afin de restaurer, par l'intermédiaire de la bourgeoisie urbaine, l'appareil industriel et commercial. [...]
[...] Le coût de cette pollution est estimé en termes de santé entre 3 et du PIB, soit une bonne partie de la croissance annuelle. Si une politique volontariste n'est mise en œuvre rapidement, la pollution de l'eau doublera, celle de l'air triplera, le coût humain et économique ne cessera de s'alourdir. Le coût est aussi lourd pour la planète, puisque la Chine est le deuxième émetteur de CO2, derrière les Etats-Unis, à nuancer toutefois du fait de la très grande population chinoise. [...]
[...] Système fiscal et finances publiques Les réformes ont considérablement réduit la capacité de l'Etat à mobiliser des ressources financières. Les entreprises d'Etat étaient en perte de vitesse quand le secteur privé montant était peu assujetti à l'impôt. En 1994, la réforme fiscale crée une taxe sur la valeur ajoutée un impôt progressif sur le revenu des particuliers, un impôt sur les sociétés, un impôt sur les entreprises privées, un impôt sur les dividendes. Les revenus budgétaires ont donc augmenté jusqu'en 2004, et les diverses politiques budgétaires pour relancer la croissance n'ont jamais entraîné un déficit supérieur à 3%. [...]
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