L'eau, un « produit » commercialisable comme un autre dans les pays en développement ?, Fredrik Segerfeldt, privatisation, marché de l'eau, droit humain
Pour Fredrik Segerfeldt, un auteur libéral, auteur du livre Water for Sale : How Business and the Market Can Resolve the World's Water Crisis, le point tournant reste la conférence de Dublin qui a certifié l'eau comme une valeur économique.
Elle doit être « commodifiée ». Un milliard de personnes manquent d'eau, des millions en meurent tous les jours. Ce constat est inacceptable.
Seulement 3 % de l'eau mondiale est géré par des instances privées. Plus de la population nord-américaine et européenne cumulée n'a pas accès à l'eau potable et un nombre similaire à la population de la Suède meurt chaque année à cause de maladies. Beaucoup consomment de l'eau non potable.
[...] L'eau, un produit commercialisable comme un autre dans les pays en développement ? La thèse libérale Pour Fredrik Segerfeldt, un auteur libéral, auteur du livre Water for Sale : How Business and the Market Can Resolve the World's Water Crisis, le point tournant reste la conférence de Dublin qui a certifié l'eau comme une valeur économique. Elle doit être commodifiée Un milliard de personnes manquent d'eau, des millions en meurent tous les jours. Ce constat est inacceptable. Seulement de l'eau mondiale est géré par des instances privées. [...]
[...] Ce serait ainsi l'une des raisons principales de la mauvaise image du secteur privée. Fredrik Segerfeldt critique la célèbre activiste indienne Vandana Shiva en l'accusant d'être hostile au développement. Ainsi, un rôle plus important du secteur privé et une réforme en profondeur du marché de l'eau sont nécessaires pour sauver des millions de vie. L'auteur suédois ne critique pas la gestion publique mais critique ceux qui sont opposés de manière dogmatique à la privatisation. Même si nous acceptons l'eau comme un droit humain, ça ne veut pas forcément dire que l'eau doit être fournie par le gouvernement. [...]
[...] L'eau est un droit humain et elle doit être distribuée démocratiquement. Pour Fredrik Segerfeldt, ce n'est pas parce qu'une entité privée distribue de l'eau que la démocratie est en danger. La conférence de Dublin a affirmé que le principal problème est la non- reconnaissance de l'eau comme un bien économique. L'auteur affirme qu'il n'y a rien d'anti-démocratique lorsqu'un acteur privé distribue l'eau. Au contraire, beaucoup de démocraties utilisent le secteur privé pour donner ce dont la population a besoin comme les soins de santé par exemple. [...]
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