Déterminants, économie, capitalisme, actifs, crédit
La domination de l'économie financière a fait des crises une récurrence. Cela s'inscrit dans un cycle financier où la phase d'engouement, caractérisée par l'euphorie des agents, nourrit la crise qui se révèle lors de l'éclatement de la bulle spéculative.
[...] L'explication des cycles financiers se retrouvent endogéiniser, mettant en doute les capacités du capitalisme à s'auto réguler. Il porte en son sein des crises systémiques. L'intérêt individuel et la recherche de profit comme à priorité à court terme occultent la vision du long terme. Or, un système se veut être viable. En mettant un monde non réel au centre de l'économie, une déconnexion s'opère avec la sphère réelle. La perte des intermédiaires financiers remettrait en cause toute la viabilité du système. [...]
[...] La crise prend racine dans les années 2000 aux Etats-Unis. À cette époque, la FED pratique une politique monétaire expansive, créant des taux d'intérêts réel négatifs, et qui dope le marché de l'immobilier. Le fort endettement des ménages est financé par les capitaux étrangers. En 2004, le taux d'intérêt directeur est relevé, ainsi que tous les taux de court terme. Cependant, cela n'est pas effectif pour ceux de long terme qui ont financé, de ce fait, le crédit. Et en 2006, il y a un retournement du marché immobilier qui révèle les produits toxiques engendrés par des crédits sur des agents non solvables. [...]
[...] Il y a eu la crise asiatique à la fin des années 90, mais également l'éclatement de la bulle Internet dans les années 2000 ou encore la crise immobilière du japon au début des années 90 qui a encore des répercussions sur l'économie japonaise. Les exemples depuis l'instauration de la désintermédiation, de la dérégulation et du décloisonnement ce qu'on appelle communément les 3D Le surendettement, comme étant à l'origine de cycle, est également évoqué par l'économiste Minsky. Il distingue trois structures d'endettement. La première est celle où l'intégralité de la dette est couverte par le revenu. La deuxième concerne seulement la couverture des intérêts et non les capitaux. Et enfin la troisième qui consiste à emprunter afin de la rembourser. [...]
[...] Ainsi, la santé de l'entreprise n'est pas prise en compte et des déconnexions entre la réalité et la finance peuvent se produire. La crise des années 30 est générée par cette dichotomie. Pour contrer ce phénomène, il est primordial de mettre en place des instances régulatrices. Un deuxième problème est soulevé quand on observe la gestion européenne voire globale, il y a un manque de concertation et de coopération de la part des états. Ils agissent seules alors que leurs économies ne sont plus, depuis longtemps, indépendantes. C'est d'autant plus vrai pour les places fortes financières. [...]
[...] Cependant, la fin de la crise pourrait voir ces pays, mieux armés prennent le dessus sur les pays occidentaux inversant ainsi les flux financiers. La crise ne sera pas sans conséquences sur l'économie réelle. La baisse du crédit augmentera de facto le taux d'intérêt, la difficulté de remboursement nous fera entrer dans une phase de désendettement, plus ou moins longue suivant la réaction politique. La baisse de la consommation pourrait entraîner une baisse du PIB en Europe et aux Etats-Unis, augmenter le chômage et le déficit public. L'enjeu, aujourd'hui, est la gestion de la crise. [...]
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