Revue de presse sur la crise financière de 2008

Résumé du document

Actuellement, les marchés financiers connaissent de grandes difficultés causées par la crise financière, et d'après cet article paru dans l'édition du 5 février 2008 du quotidien Le Monde, il semble que l'incident de juin 2007 n'ait été qu'un début. En effet, comme le souligne celui-ci, depuis l'été 2007, les pertes des banques n'ont cessé de s'alourdir aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe et au Japon.
De plus, le coût de la crise est tel, que selon l'agence Standard and Poor's, il s'élève à 265 milliards de dollars pour le secteur financier mondial (...)

Extraits

[...] Ses dépôts, d'un montant de 254 millions de dollars, ont été repris par la banque Fith Third Bank de Grand Rapids (Michigan, nord). Les quatre agences de la banque faillie rouvriront leurs portes lundi sous l'enseigne Fith Third, a précisé la FDIC dans son communiqué. Fith Third ne reprendra qu'une toute petite partie des actifs de Freedom Bank (pour une banque il s'agit pour l'essentiel des crédits qu'elle a alloués): elle n'en a racheté que pour 36 millions de dollars. "La FDIC va conserver les actifs restants pour s'en débarrasser plus tard", a-t-elle simplement indiqué. [...]

[...] "CELLULE DE CRISE FINANCIERE" A BRUXELLES A l'issue du sommet de Bruxelles, qui a aussi mis en place une cellule de crise financière, les Vingt-Sept ont demandé à la Commission européenne de leur présenter d'ici la fin de l'année des propositions pour soutenir l'activité économique, la compétitivité et l'emploi. L'Allemagne table désormais sur une stagnation l'an prochain. Le ministère de l'Economie ne s'attend plus qu'à une progression de du PIB de la première économie européenne, une réduction radicale puisque la projection était jusqu'ici de pour 2009. Certaines entreprises commencent à prendre acte du ralentissement: le géant de l'hôtellerie Accor a revu en baisse ses objectifs 2008 et le suédois SKF, numéro un mondial des roulements à billes, va abaisser lui aussi ses prévisions pour s'adapter à la demande. [...]

[...] Chronologie d'une semaine noire L'histoire commence en fait le vendredi de la semaine précédente. La confiance des investisseurs dans la capacité de survie des banques d'affaires s'affaisse. Parce qu'elles sont largement impliquées dans les paris sur les titres financiers liés aux crédits immobiliers à risques, leurs perspectives de revenus paraissent plus faibles que les pertes qu'elles enregistrent du fait de la baisse de la valeur de ces titres. Et comme personne ne veut leur apporter du capital, leur avenir est compromis. [...]

[...] Retour sur une crise sans fin et sur ses conséquences possibles. Aux origines de la panique Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France et ailleurs, les banques sont secouées depuis plus d'un an par une crise qui n'en finit pas. Juste retour des choses, puisqu'elles en sont parmi les principales responsables. Rappelons le contexte: avec la forte montée des excédents commerciaux de la Chine et des pays pétroliers, l'économie mondiale se retrouve depuis plusieurs années avec une épargne abondante qui cherche à se placer un peu partout dans le monde. [...]

[...] La plus forte depuis le 11 septembre 2001. Il y a un mois, le gouvernement américain laissait la banque faire faillite pour créer un exemple. Sa chute a entraîné des réactions en cascade qui ont bouleversé la planète. «Nous avons déjà connu l'adversité et nous en sommes toujours sortis bien plus forts.» Le 10 septembre, au cours d'une conférence téléphonique avec les analystes financiers, Richard Fuld, patron de la banque Lehman Brothers, veut encore y croire. Cinq jours plus tard, il met son entreprise, vieille de 158 ans, en faillite, lâchée par le gouvernement américain et par ses homologues. [...]