Dans cet ouvrage, Zygmunt Bauman cherche à apporter une vision nouvelle de la mondialisation. Il se base sur l'organisation sociale et l'humain dans des questions concrètes sur les causes et les conséquences à venir de ce phénomène. Pour cela, il a choisi d'étudier principalement les notions d'espace et de temps.
[...] L'espace social est donc habité par deux types de populations ayant des situations antagonistes. Nous pouvons donc conclure que la société moderne est une société fondée sur des relations de pouvoir. Il est constatable que le besoin constant de certitude conduisant à la recherche d'un espace contrôlé et cartographié crée un espace en constante perte de sens humain. Cette uniformité recherchée est, en effet, néfaste pour la société et les relations humaines qui s'y tissent. L'illusion d'égalité entre les hommes découlant de cet espace contrôlé pour tous conduit à des oppositions plus fortes entre les membres de la société. [...]
[...] Le coût humain de la mondialisation, Zygmunt Bauman Dans cet ouvrage, Zygmunt Bauman cherche à apporter une vision nouvelle de la mondialisation. Il se base sur l'organisation sociale et l'humain dans des questions concrètes sur les causes et les conséquences à venir de ce phénomène. Pour cela, il a choisi d'étudier principalement les notions d'espace et de temps. Dans ce résumé, nous allons analyser le lien qui existe entre les changements d'espace et de temps et l'organisation de la société. [...]
[...] La mondialisation a donc vaincu ces deux notions. Les effets sont multiples. En particulier, le pouvoir est concentré entre les mains des actionnaires des entreprises et non des employés, fournisseurs ou localité dans laquelle elles se trouvent, car ces derniers sont limités par des contraintes de temps et d'espace, contrairement aux premiers cités. Cette compression et ses conséquences peuvent être néfastes pour les acteurs du marché autres qu'actionnaires. Ce phénomène de mobilité facilitée a créé un fait semblable à travers le monde, à savoir la stratification sociale. [...]
[...] Il s'agit de la criminalisation de la pauvreté. La mondialisation économique et le morcellement politique sont des phénomènes complémentaires. Ils proviennent en effet de la même source, à savoir la compression spatio-temporelle. Ces deux phénomènes entraînant comme nous l'avons cité précédemment une nouvelle hiérarchie sociale, il semblerait que de plus en plus de personnes soient touchées négativement par ce phénomène. Roland Robertson décrit la situation par le terme de glocalisation La mondialisation a deux effets contraires : elle est très avantageuse pour une petite partie de la population, les riches, et elle désocialise le reste, les pauvres. [...]
[...] Les conséquences de cette opposition sont importantes. En effet, l'auteur illustre cette distinction en opposant la liberté postmoderne à l'esclavage postmoderne : il donne l'image des touristes représentants les mondiaux et des vagabonds représentant les locaux En effet, les touristes bougent car ils le souhaitent alors que les vagabonds bougent car ils n'ont pas le choix. La liberté est l'essence même de ces inégalités. Cependant, ces deux populations sont liées. Elles évoluent dans le même monde. Les touristes ont besoin des vagabonds pour se sentir exister. [...]
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