Les périodes de crise sont l'occasion d'un renouveau des théories du commerce international. Exemple en 1929 : une ère nouvelle de protectionnisme s'ouvre. Aujourd'hui, le commerce international est devenu une variable importante. Mais avant d'étudier le commerce d'aujourd'hui, pour mieux le comprendre, il faut d'abord étudier celui des siècles précédents, car, pour paraphraser Marc Bloch dans ses Caractères originaux de l'histoire agraire française, « l'incompréhension du présent naît fatalement de l'ignorance du passé ».
Les flux commerciaux entre les pays, aujourd'hui, apparaissent de plus en plus atypiques par rapport aux explications du commerce international fournies par les plus grands spécialistes. Cela s'explique évidemment par « la part sans cesse croissante des échanges qui s'effectuent en dehors des règles du marché concurrentiel. Il s'agit d'échanges divers, comme le commerce interne aux firmes multinationales ».
[...] Cela dessine une DIPP ou Division internationale des processus productifs. À tel point qu'une firme, grâce à l'implantation de filiales, peut complètement arrêter de produire dans son pays, et finalement y importer ce qu'elle produit à l'étranger : c'est le cas des 4L en France où, à partir de 1986, Renault a cessé de fabriquer ce modèle, sauf dans son usine en Slovénie qui a approvisionné le marché jusqu'en 1992. De même, en 1975, on assiste dans le multimédia à une situation surprenante : apparaissent des importations significatives des télévisions noir-blanc d'Espagne. [...]
[...] Seule la France est très proche de l'équilibre. En ce qui concerne les services, les deux zones les plus développées sont l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord. Trois secteurs permettent de mesurer le degré de l'intervention publique. L'automobile d'abord, où la protection et le syndicalisme sont très forts. L'aéronautique est représentative du conflit ouvert entre UE et USA. La menace du protectionnisme y est très forte. Le secteur textile enfin, montre l'affrontement entre pays industrialisés et pays pauvres. Les PDEM érigent des barrières pour se prémunir des fermetures d'usines dues à la concurrence des PED. [...]
[...] Aujourd'hui, le commerce international est devenu une variable importante. Mais avant d'étudier le commerce d'aujourd'hui, pour mieux le comprendre, il faut d'abord étudier celui des siècles précédents, car, pour paraphraser Mach Bloch dans ses Caractères originaux de l'histoire agraire française, l'incompréhension du présent nait fatalement de l'ignorance du passé Le commerce international aux XIXe et XXe siècles Avant 1800, le commerce s'explique par deux choses : L'indisponibilité des biens : un pays importe ce qu'il ne peut produire. La recherche des débouchés pour la production nationale. [...]
[...] Des rounds désormais organisés (Tokyo Round en 1973, Uruguay round en 1986. Mais les années 80 voient un renouveau sensible des tensions protectionnistes. II/ Le commerce international depuis 1980 Les échanges s'accélèrent par rapport à la production depuis 1980 : alors que celle-ci est multipliée par 1,6 le commerce l'est lui de 3,3. Une première cause des fluctuations des exportations est donnée par la forte fluctuation du dollar. Et ce sont surtout les produits manufacturés qui se sont échangés. Ce sont les nations les plus développées qui commercent le plus. [...]
[...] C'est tout le contraire chez Ricardo. Vient ensuite la théorie HOS qui insiste sur l'abondance relative d'un facteur de production. La dotation et l'intensité factorielles font donc la différence. Le modèle ricardien connaît une critique fondée, celle entreprise par W.Leontief. Comparativement aux autres nations, on s'attend à ce que les États-Unis importent davantage de biens travail Or, c'est tout le contraire : les USA importent des biens à coefficient capital/travail moins que ceux à fort coefficient travail/capital. C'est le paradoxe de Leontief D'autres théories se fondent sur les différences internationales de technologie. [...]
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