CEPII, "L'économie mondiale 2010"

Résumé du document

Les perspectives de croissance révisées à la baisse, la hausse du chômage, l'alourdissement de la dette de l'Etat sont les conséquences directes de la crise financière mondiale de 2009. Même les Etats-Unis n'ont pas été épargnés. Leur endettement a augmenté ainsi que le chômage en 2009.
Ce livre met en évidence les conséquences directes ou indirectes de la crise, tant du point de vue financier et économique, qu'humain en 2010. Mais aussi les causes d'une crise financière aussi importante.

L'une des conséquences concerne les immigrés qui ont été les plus touchés par le chômage. La forte montée du chômage a engendré des sentiments anti-immigré dans de nombreux pays poussant les gouvernements à prendre des mesures restrictives envers les immigrés. De plus, la crise associé à une très grande volatilité des prix agricoles met en avant les risques alimentaires (famine) lié événements climatiques et remet en cause la PAC (...)

Extraits

[...] Peut d'entre eux peuvent en bénéficier. Un contexte nouveau Aujourd'hui les agriculteurs sont dépendants de la volatilité des prix mondiaux. Ceux-ci évoluent par rapport à un nouveau contexte. La demande croissante des pays asiatique comme la Chine en céréales ont contribué à l'augmentation des prix des céréales en 2007 et 2008. De plus, d'autres facteurs comme le climat (sècheresses) ou les mesures de restriction des exportations mis en place au japon pour le riz, favorisent l'augmentation des prix mondiaux. Depuis peu, les biocarburants se développent et nécessite une utilisation importante des produits agricoles. [...]

[...] Malgré cela, si l'Etat est toujours insolvable, la communauté internationale des prêteurs peut annuler tout ou une partie de sa dette. Perspective historique Si l'on observe l'importance de la dette publique depuis 1875, on peut voir que certaines années ont été marqué par des hausses de la dette publique importante comme en 1950 ou la dette a atteint prés de 260% du PIB au Royaume-Uni. Pour faire face à de tel niveau d'endettement, les Etats ont eu recours à plusieurs moyens d'actions : l'inflation souvent utilisé pendant la guerre, une forte croissance économique favorisée par la reconstruction d'après guerre accompagné de réduction des dépenses publiques, une monétisation de la dette (qui ne peut plus être utilisé aujourd'hui en Europe) et enfin un ajustement par les dépenses et les recettes comme cela a été utilisé dans plusieurs pays européens dans les années 1990. [...]

[...] L'économie mondiale après la crise La crise a engendré des processus de coordination mondiale dans le domaine financier en vue de réguler et surveiller le marché financier pour éviter à l'avenir de telles crises. Il est question de modifier les normes comptables, consolider la règlementation prudentielle en renforçant les règles de Bâle 2 (augmenter les besoin de fond propre, ratios de liquidité) et création d'une agence chargée de protéger les consommateurs américains en matière de crédits. Les agences de notations n'échappent pas à cette régulation. [...]

[...] Pour cela il faudrait accueillir prés de 950000 immigrants chaque année. - Soit on souhaite maintenir constant l'effectif du groupe d'âge de 15 à 50 ans donc des gens en activité. - Soit on souhaite garantir le rapport des actifs sur les inactifs dans le but d'assurer les retraites. L'immigration permettrait de rajeunir la population et de garantir un niveau constant de la population en âge de travailler. En effet lorsqu'ils sont plus jeunes, en âge de payer impôts et cotisations sociales, les migrants contribuent à augmenter les recettes publiques. [...]

[...] Les Nations-Unies prévoient ainsi que l'âge médian de la population mondiale devrait augmenter de dix ans d'ici 2050, pour s'établir à 37 ans. La diminution de la population totale et de la population active, ou le ralentissement de leur croissance, aura une incidence sur le niveau de vie matériel et entraînera une pression fiscale accrue. Selon les estimations de l'OCDE, l'effet cumulé de ces phénomènes pourrait être, d'ici le milieu du siècle, de réduire les niveaux de vie de la population. [...]