André Orléan, De l'euphorie à la panique, crise des subprimes, régulation fédérale, capitalisme financier
Croyance en l'efficacité des forces concurrentielles. Ex. de Greenspan : “rien dans la régulation fédérale ne la rend supérieure à la régulation des marchés.” (1994).
« La crise ne vient pas de ce que les règles du jeu financier ont été contourné, mais du fait qu'elles ont été suivies » => crise endogène au capitalisme financier.
L'euphorie : "C'est toujours la même vieille histoire, seuls les joueurs ont changé." M. Bordo, économiste et professeur US. Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff (Cette fois, c'est différent, Huit siècles de folie financière (2010)) soulignent les similarités existant entre les 18 crises financières depuis la IIème guerre mondiale et la crise des subprimes.
[...] Il y a donc une perte totale de repères, à cause de la notation des agences, mais aussi du fait de la complexité propre aux produits structurés. Suspicion, méfiance : Ex: le 9 aout 2007, la BNP Paribas est contrainte de geler les rachats de 3 fonds de placement car elle est incapable de procéder à une évaluation appropriée. Défiance : banques ne se prêtent plus entre elles, car elles ne sont pas sûres de la fiabilité de l'autre : crise interbancaire = Ensuite les banques ont dû soutenir les entités qu'elles avaient créées. [...]
[...] Titrisation Fin des 70's : passage de la régulation fordiste à un Kisme financiarisée. Titrisation s'inscrit dans cette dynamique de transformation du Kisme. Une révolution financière : loi de la titrisation, transformer les crédits bancaires en actifs négociables. Tous types de crédits peuvent alors être titrisés, puis achetés et vendus par des fonds de pension, des hedge funds. La sous-estimation du risque et le rôle des agents de notation : estimation du risque rendue délicate par la complexité des produits. [...]
[...] Orléan : De l'euphorie à la panique : penser la crise financière (2009) Croyance en l'efficacité des forces concurrentielles. Ex de Greenspan : “rien dans la régulation fédérale ne la rend supérieure à la régulation des marchés.” (1994) La crise ne vient pas de ce que les règles du jeu financier ont été contourné, mais du fait qu'elles ont été suivies crise endogène au capitalisme financier. L'euphorie "C'est toujours la même vieille histoire, seuls les joueurs ont changé." M. Bordo, économiste et professeur US. [...]
[...] Titres complexes, tous corrélés : crise s'étend. La déflation de bilan, ou comment la crise s'approfondie : La diversification des risques a été un échec complet. Même le FMI déclarait en 2006 que la dispersion du risque de crédit a aidé à rendre les systèmes bancaires et financiers plus stables Or, cette diversification n'a pas atténué la crise, mais l'a diffusé avec la dispersion des crédits titrisés. Achats sur marge : achète avec crédit et revend plus haut des actifs risqués. [...]
[...] Crise 2001 de l'immobilier : socle pour crise 2008. Autorités les plus hautes n'avaient rien prévus : "écume" et non une bulle selon Greenspan. De même pour Bernanke. L'influence de l'opinion collective : Bulle = écart entre vraie valeur de l'actif et prix de l'actif. Incapacité à produire une estimation incontestable de la vraie valeur de l'actif = "ressort de l'aveuglement au désastre". Or, "c'est souvent l'opinion qui favorise au mieux les intérêts des protagonistes qui l'emporte" : si le marché crée des richesses, il soutiendra sa légitimité coûte que coûte. [...]
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