Dans une première grande partie nous allons parler des crises de la globalisation financière. Ces crises de marché correspondent à des accidents disparates et récurrents depuis un quart de siècle. Elles montrent une instabilité des dynamiques des prix sur les marchés financiers et les manques de liquidité. Elles peuvent se propager dans l'ensemble des systèmes financiers, les crises les plus violentes se trouvent sur le marché des actifs patrimoniaux.
Si les autorités peuvent empêcher des catastrophes monétaires elles ne pourront pas empêcher que la crise augmente le coût de l'intermédiation financière avec un climat d'incertitude qui dégrade la qualité de l'information traitée par les systèmes financiers. Durant la dernière décennie du XXe siècle on assiste à la libéralisation financière dans les pays développés, doctrine du « consensus de Washington ». Les pays qui ont répondu « oui » à ce consensus accèdent au label de « marchés émergents ». C'est cette libéralisation qui est à l'origine des plus grandes crises.
Ce phénomène pose problème car il menace l'économie (faillites bancaires, crises de marché…). On peut donc parler de risque de système. Nous allons essayer de comprendre les raisons du déclenchement des crises financières et la logique de leur propagation.
[...] Le taux d'intérêt optimal n'est plus le taux neutre si l'inflation s'écarte de son niveau cible ou si l'activité n'est pas à son potentiel ir π* = r*+0,5*(πt Où 0,5 est le poids que Taylor attribue à l'objectif d'inflation et celui d'activité. Cette règle reflète donc le comportement des banques centrales et ainsi d'évaluer leur orientation (restrictive ou accommodante). Il suffit de comparer le taux directeur des banques centrales au taux de Taylor. b. On peut aussi se poser des questions sur son inflation Puis les coefficients sont contestables. Pourquoi eux ? Sont-ils encore d'actualité ? Pour finir, on pourrait compléter cette règle par l'adjonction d'autres variables. Traitons la détermination du taux court dans le ciblage de l'inflation. [...]
[...] Macroéconomie financière, Seconde partie : Crises financières et régulations monétaires I Résumé du livre Durant l'année 1990, le dynamisme économique américain s'oppose à la situation européenne. Les Américains n'ont pas souffert de toutes les crises financières qui touchent le monde. Toutefois, ce dynamisme n'a pas résisté aux bulles spéculatives de la nouvelle économie retournement boursier. Ainsi, l'instabilité financière a aussi bien touché les pays émergents que les pays avancés dans la libéralisation financière. C'est pour cela que nous allons étudier les crises financières et les régulations monétaires. [...]
[...] Sa rationalité consiste à faire connaître par les agents privés une norme d'inflation qui est censée se réaliser sur le long terme. Cette réalisation dépend de la capacité de la banque centrale à coordonner les anticipations privées sur la norme d'inflation anticipée. Il faut choisir un objectif intermédiaire : principe d'action qui guide l'exercice du jugement de la banque centrale dans la conduite de sa politique monétaire en aucun cas comme une règle automatique. La fixation correcte de cet objectif dépend de la régularité des évolutions tendancielles des variables. [...]
[...] Ces derniers ont connu un pourrissement de leur crise bancaire, une incurie des pouvoirs publics et une complicité à l'égard des intérêts financiers, raisons d'immobilisme. En profitant de politiques monétaires souples après les incidences présumés du krach, les banques françaises et japonaises prirent des décisions funestes. Au Japon, les fonds propres et l'immensité des pertes latentes ont commencé à être subodorés par les non-résidents. S'en suivent l'annonce des plans de dépenses publics et le tremblement de terre de Kobé. À ce moment la survie des banques tient avec l'alimentation en liquidité de la Banque Centrale, c'est la politique du taux zéro. [...]
[...] C'est ce que les économistes rajoutent dans la règle de Taylor pour qu'elle soit réaliste au niveau de la zone euro. Ces derniers ont donc déterminé pour la zone euro un taux d'intérêt neutre égal à un écart de production à 0.6 et un écart d'inflation à Notons que ces valeurs spécifiques à la zone euro sont proches de celle prévues par Taylor pour les États-Unis. Nous venons de voir dans cette partie que la règle de Taylor aux moyens d'aider les banques centrales dans leur choix de politiques monétaires. [...]
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