Depuis l'émergence du marché unique en 1992, le paysage bancaire européen s'est profondément transformé avec la consolidation des marchés financiers européens qui exerce des rapprochements transfrontaliers et avec la mise en place de règles communes. De plus, le contexte économique, social et politique affecte le paysage bancaire européen. Celui-ci a profondément évolué ces dernières années. Sa structure fait que cette évolution ne s'achèvera pas dans l'immédiat.
La réglementation bancaire a elle aussi évolué. En effet, malgré une réglementation fixe, il y a toujours des réformes qui sont établies.
De nombreuses fusions et acquisitions ont eu lieu au sein du paysage bancaire européen. Il en ressort un classement des banques européennes et françaises qui nous permet d'analyser leur état de santé. De cette manière, les banques européennes ont plus de chance de rivaliser face à la pression américaine, ainsi qu'à la rentabilité importante de leurs banques.
Chaque pays a une histoire propre à son système bancaire national. Le système bancaire français, à partir de l'époque napoléonienne, s'est organisé de manière plus hiérarchisée que le système britannique de l'époque, sur la base d'une centralisation autour de la Banque de France.
Dès la deuxième moitié du 19e siècle sont apparues des banques commerciales universelles qui s'engageaient dans le financement du développement industriel des entreprises et assumaient des risques associés à la transformation de l'épargne liquide en investissement à long terme.
Ce système a joué son rôle pendant longtemps, puis, après la Seconde Guerre mondiale, il s'est sclérosé et il a été incapable de se réformer spontanément.
[...] En guise d'incitation, la société acquéreuse peut proposer aux actionnaires un cours bien supérieur à la valeur du jour sur le marché, en particulier lorsqu'il s'agit d'une OPA (offre publique d'achat) hostile. Antitrust : opposé à la fusion financière de plusieurs entreprises conservant une certaine autonomie, sous une direction unique. Filiale : (subsidiary corporation) Une filiale est une entreprise contrôlée à plus de 50% par une autre entreprise. Fusion : Opération par laquelle une ou plusieurs sociétés se réunissent pour n'en former qu'une. [...]
[...] Cette fusion n'est pas une bonne nouvelle pour l'Allemagne, car elle perd la 2e banque la plus importante. a. Deutsche Bank : La de 76 pays, Deutsche Bank est la première banque privée allemande, elle est présente dans plus de 76 pays. Elle est l'une des banques qui gèrent le plus d'actifs au monde ! Son marché principal est l'Europe, et notamment l'Allemagne. Ses activités s'articulent autour de la banque d'investissement et des activités de banque privée et de gestion d'actifs. b. HypoVereinsbank (HVB) HVB est la deuxième banque allemande. [...]
[...] Le secteur bancaire ne pense qu'à se concentrer. L'euro a donné un coup d'accélérateur à ce mouvement. Derrière ces manœuvres se cache en fait une restructuration du système bancaire. L'arrivée de l'euro a été un puissant stimulateur des concentrations dans le monde bancaire. En effet, la monnaie unique a fait tomber les derniers obstacles à la concurrence sauvage sur un marché européen qui concentre des échanges. La fusion entre deux établissements permet d'exploiter des synergies et, par conséquent, d'accroître les profits par la baisse des coûts ou par l'augmentation des revenus. [...]
[...] Il s'explique notamment par l'intégration réussie de Household, le spécialiste américain du crédit aux particuliers qui a ouvert à la banque britannique le marché très porteur des cartes de crédit, racheté pour 15 milliards de dollars en 2003, ainsi que par d'autres acquisitions en 2004, dont Bank of Bermuda. HSBC est très ouverte à l'international, au point qu'en 2005, l'Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique, où HSBC a acquis une banque de détail) a représenté de son bénéfice imposable avant amortissement, contre pour l'Europe pour Hong Kong et pour le reste de l'Asie. L'objectif de dégager un tiers des profits dans chacune des grandes zones du monde est désormais près d'être atteint. [...]
[...] Ces scénarii ont peu de chances de se produire à l'état pur. Du moins, ils soulèvent un débat majeur. Soit le secteur bancaire européen se restructure à son tour, et il pourra prétendre, compte tenu de sa culture d'intermédiation, jouer un rôle international, soit ces banques demeurent émiettées solides sur leur marché de détail local, mais minuscules en dehors de celui-ci, et elles feront figure de proies idéales aux yeux de prédateurs américains ou, plus tard, japonais. Les banques européennes hésitent à franchir le pas des fusions, acquisitions de masse. [...]
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