L’implantation d’une entreprise française en Inde : le cas de la société Sergi India

Résumé du document

La délocalisation est le fait de transférer des activités, des capitaux et emplois dans des zones géographiques du pays voire du monde disposant d'un avantage compétitif, ou d'y ouvrir des filiales, en raison de divers facteurs :
Soit des coûts plus bas du fait de meilleurs accès à des ressources naturelles, main d'œuvre peu coûteuse ou avantages fiscaux
Soit d'infrastructures mieux adaptées ou d'un environnement plus attractif
Soit d'un nouveau marché local procurant alors de meilleurs débouchés vastes ou intéressants pour l'activité
Soit d'un pôle de compétence technologique ou du moins de personnel compétent.

Cette tendance s'effectue toujours dans le même sens : des pays développés aux pays émergents, qui grâce à cela, vont être impactés de conséquences positives tel que la création de nouveaux emplois et aussi le transfert de savoir-faire et de techniques. Par conséquent, ces pays vont améliorer alors leur niveau de vie et rééquilibrer les disparités de richesses.

Extraits

[...] Mais en même temps, cela serait peut-être une innovation que de faire entrer que par les compétences, ce qui permettrait à des personnes de basse échelle, mais capables de s'en sortir et de se créer un bon réseau et surtout une très bonne carrière et améliorer leur niveau de vie Politique de personnel proposée On peut alors proposer une politique de personnel adéquate à ce type de pays. Nous ne pouvons pas inclure dans la politique du personnel un salaire ou une promotion en fonction du mérite de chacun ou bien imposer un non favoritisme car la société indienne fonctionne la majeure partie du temps sur le piston Sauf si l'entreprise française souhaite réellement encourager les talentueux. CAS SERGI INDIA Illustrons ce dossier par le cas concret de la société SERGI INDIA, filiale de SERGI France. [...]

[...] On peut alors se demander pourquoi des entreprises telles que Renault ne s'implantent pas autant en Inde, alors que ses concurrents comme Toyota et Hyundai y courent, et aussi pourquoi la France donne surtout la priorité à la Chine qu'à l'Inde. Pourtant, par leurs qualités de travail, leurs connaissances intellectuelles et technologiques, et leur aptitude en anglais, les Indiens ne seraient-ils pas plus performants que les Chinois ? Il faudrait alors comparer les avantages et inconvénients qui justifieraient le choix de la Chine comparée à l'Inde et surtout voir ce que l'Inde pourrait mettre alors en œuvre pour attirer encore plus les entreprises françaises dans ses filets. [...]

[...] En effet, l'adaptation des valeurs que partage l'entreprise à celle de la société locale n'est pas chose évidente. Afin de cibler avec précision les potentielles sources de problèmes, nous allons analyser les différences présentes entre la société française et indienne - Analyse Hofstede Cette comparaison sera réalisée à partir de l'outil informatique mis en place par le professeur Geert Hofstede. Cet outil permet à l'intéressé d'obtenir un résultat d'analyse qui se base sur 5 critères de différenciation : La distance hiérarchique Cette dimension porte sur le fait que tous les individus d'une société ne sont pas égaux. [...]

[...] De plus, on apprend beaucoup des méthodes françaises, pendant que les Français apprennent de nos méthodes scientifiques aussi développées ici. Donc c'est une expérience fructueuse des deux côtés. Y a-t-il des inconvénients ? Personnellement, je ne ressens aucun inconvénient puisque l'ensemble est bien adapté aux Indiens tout en gardant le côté professionnel français. Comment sont fixés les objectifs d'un salarié ? On applique ici un management par objectif. Les objectifs sont concertés entre les membres de chaque échelon (stratégie, chef, manager des ressources humaines ) puis sont donnés aux salariés. [...]

[...] Contrôle de l'incertitude cette dimension permet de quantifier la capacité de la société à contrôler et anticiper les potentiels risques futurs. Un bas degré d'anticipation décrit une société n'ayant pas peur de prendre des risques alors que de fort degré décrit un état non peu réactif donc trop conditionné qui n'adhère pas à des idées comportant un risque, car elle ne peut estimer ses dégâts. Orientation sur le long terme cela représente la vision de la société, les actions qu'elle met en œuvre sont-elles dans un souci de durabilité ou se positionne-t-elle sur une dimension éphémère. [...]