Fiat chrysler marché automobile
En 2009, les grandes marques automobiles américaines sont dans le désarroi le plus total. Un rapprochement entre deux grandes marques de l'automobile est envisagé entre Fiat et Chrysler. Ce document est une présentation des protagonistes suivie d'une analyse du partenariat avec les risques et avantages de chacun.
[...] En Europe, les volumes de ventes ont diminué de 17,2% sur le premier trimestre 2009. Les différentes formules de prime à la casse ont aidé à ralentir la chute pour quelques uns des pays de l'Union Européenne qui l'avaient mise en place II. Les protagonistes L'administration du président Obama a donné un mois à Chrysler pour signer un accord définitif avec Fiat, présenté comme un élément fondamental d'un retour à la rentabilité du plus petit des constructeurs américains. En cas d'accord, l'Etat versera à Chrysler les 6 milliards de dollars milliards d'euros) qu'il demande. [...]
[...] Bob Nardelli, l'ancien patron de Home Depot prend la tête de l'entreprise. Il poursuit les suppressions d'emplois qui sont portées à sur l'année. Le spectre de la faillite ressurgit obligeant Chrysler à repartir à la recherche d'un partenaire. Un rapprochement avec GM est étudié, mais celui-ci, en aussi piteux état que son concurrent, veut une aide gouvernementale. On parle de Renault-Nissan, mais c'est finalement Sergio Marchionne, l'homme fort de Fiat qui annonce, en janvier à la surprise générale, vouloir jouer les sauveurs. [...]
[...] "Nous estimons la valeur de la contribution de Fiat entre huit et dix milliards de dollars, étant donné ce qu'il nous coûterait de développer nous-mêmes ces véhicules, châssis et moteurs à partir de zéro", écrit M. Nardelli dans un courriel interne. La valeur de cet accord provient des synergies qu'il permettrait dans les secteurs des achats, de la conception et des apports technologiques, ajoute le directeur général. "La production de véhicules pour Fiat en Amérique du Nord permettra à Chrysler d'augmenter la production de son entreprise et aidera à préserver ( . ) 5.000 emplois manufacturiers", assure M. Nardelli. [...]
[...] Cette fois, la tempête est de courte durée. Les ventes du Chrysler Voyager relooké et de Jeep (acquis avec AMC) repartent à la hausse. Le groupe renoue avec les bénéfices. Dès 1993, le plus petit des Big Three a reconquis du marché américain. Deux ans plus tard, Chrysler est sacré constructeur le plus rentable de la planète par le cabinet Harbour Symbole de l'euphorie qui règne jusqu'aux plus hauts échelons de l'entreprise, Bob Eaton n'hésite jamais à faire le show. [...]
[...] La plus grosse fusion industrielle de l'histoire est unanimement saluée. Mais ce qui devait être mariage entre égaux» par le jeu de participations croisées sera en fait une absorption pure et simple de Chrysler par Daimler. L'américain y perd son âme et subit une véritable fuite des cerveaux. Ses ventes sont en chute libre en raison de retard pris dans le renouvellement des gammes. En 2001, un niveau plus bas est atteint avec une perte de 5,28 milliards d'euros. L'Allemand Dieter Zetsche, qui a pris la tête de Chrysler, annonce un plan de restructuration de 4 milliards d'euros et suppressions d'emplois. [...]
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