L'histoire de l'Amérique du Sud a depuis toujours été marquée par le pillage de ses ressources naturelles par les Occidentaux. L'histoire des ressources hydrographiques ne déroge pas à cette règle. Alors que les ressources naturelles de la région pourraient fournir à chacun près de 110 500 pieds³ (33 680.4 m³) par an, l'habitant moyen a accès à seulement 1 010 pieds³ (307.8 m³) par an. En comparaison, le Nord-Américain a en moyenne accès à 4 160 pieds³ (1 268 m³) et l'Européen à 2 255.6 pieds³ (687.5 m³). L'Amérique latine détient le record mondial de la disponibilité en eau avec un peu moins de 110 500 pieds³ (33 680 m³) par personne et par an. Malheureusement, certains aspects de sa géographie, la pollution et les inégalités sociales déséquilibrent les conditions d'accès à l'eau des Latino-Américains, et la plupart d'entre eux sont loin de consommer la totalité de la part qui leur revient.
[...] Conclusion La crise de l'eau nous l'avons vu, des sources multiples : certaines sont à la base de nombreuses situations problématiques latino- américaines (pauvreté, corruption, manque d'infrastructures, instabilité politique, jeunesse des démocraties, sous-développement Ces problèmes ne seront pas résolus du jour au lendemain et la question de l'eau, parce que celle-ci est une ressource vitale pour l'Homme, nécessite néanmoins, de façon urgente, des solutions. L'idée des comités et la ley del riego qui reconnaît le droit pour tous de gérer et d'accéder à l'eau sembleraient donc être des solutions palliatives temporaires parmi les plus efficaces pour le moment. [...]
[...] Avec un cinquième des ressources en eau du globe, le Brésil est, de tous les pays, le plus riche en eau. À l'inverse, on trouve des pays de type arides, comme le Mexique, qui dispose seulement d'une quantité négligeable d'environ pieds³ ( d'eau par personne. Par exemple, la majeure partie de la Vallée de la ville de Mexico est constituée d'un désert naturel. On distingue deux autres régions semi-arides sur le continent : le nordeste brésilien et le désert littoral péruvien. [...]
[...] d'autant plus que leur valeur varie au cours du temps et en fonction de besoins internationaux. Les conflits liés à l'eau ont ainsi varié selon l'avancement des techniques notamment en matière de transport (autrefois, le réseau fluvial était le réseau le plus utilisé pour le transport de marchandises et de matières premières), les évolutions des législations (droit international fluvial par exemple) ou la pression foncière (de plus en plus de parcelles sont désormais privées.) D'autre part, tout conflit dépend des caractéristiques géographiques et démographiques locales: l'un des plus importants conflits d'Amérique latine s'est déroulé par exemple dans la zone désertique d'Atacama. [...]
[...] Cela nous conduit à la deuxième explication de l'échec des privatisations : l'absence de transition entre le tout public et le tout privé Nous l'avons vu, les coutumes concernant le partage de l'eau en Amérique latine sont ancestrales et reposent sur le partage et sur l'accès de tous à l'eau. Sachant cela, il est inévitable qu'une privation soudaine des principales sources d'approvisionnement (désormais propriétés des compagnies) soit très mal acceptée par la population. Comment régler la situation et envisager le futur ? Grâce à l'expérience acquise dans d'autres pays, les multinationales offrent en général un meilleur service que les entreprises publiques locales et exploitent plus efficacement la ressource en eau. [...]
[...] En effet, la population en Amérique latine considère que l'eau est une ressource gratuite et a donc des habitudes qui y sont associées. La population ne paie pas ses factures d'eau et ne voit pas l'utilité d'avoir l'eau à l'intérieur de sa maison. Elle a grandi sans eau et est habituée à se rendre aux installations publiques ou à la rivière. Pour les entreprises se pose le problème de la rentabilité, les habitants ne consomment pas assez d'eau, car ils ne prennent pas de bain ou de douches quotidiennement, ne font pas tourner autant de machine à laver ou de lave-vaisselle que dans les pays développés, n'arrosent pas leurs fleurs . [...]
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