Le marché du pétrole est le marché le plus volatil au monde. Ainsi, le prix du brut est passé de 10 $/baril en 1999 à 30 $/b en 2004 pour quelques années après avoir dépassé la barre des 100 $/b. C'est également le plus gros marché mondial de matière première d'où la nécessité de pronostiquer l'évolution du prix du pétrole, notamment par l'application de la loi de l'offre et de la demande. Mais compte tenu de la raréfaction des ressources, on peut se demander si le prix du pétrole est condamné à augmenter. Si son prix restera globalement élevé (I), de nombreux facteurs permettent d'en atténuer l'impact sur les pays (II).
[...] Et d'autres solutions possibles Le développement des pétroles non conventionnels. Cependant, ces hydrocarbures sont difficiles et coûteux à produire. Cela dépend donc des progrès techniques et du prix du pétrole. Solutions face à la volatilité : (Développer le dialogue avec l'OPEP, pour parvenir à un diagnostic aussi partagé que possible sur l'état du marché (Resserrer au sein de l'Union européenne et favoriser la concertation concernant les politiques pétrolières. (Etendre les dispositifs destinés à lisser pour l'utilisateur final les à- coups du prix du baril en incitant au développement de mécanismes financiers de couverture à terme. [...]
[...] De plus, elle est très peu sensible au prix. Selon Evariste Lefeuvre, une hausse de 25% du prix du pétrole ne réduit la demande que de 1%. Pourquoi ? transports absorbent 50% de la demande de pétrole au niveau mondial et 70% de la demande dans les pays développés et c'est très difficilement substituable. •Forte demande mondiale émanant des pays en développement du moins dans les pays émergents, car croissance rapide comme en Chine, désormais second importateur mondial derrière les Etats-Unis. [...]
[...] Il se crée un décalage entre offre et demande qui fait augmenter le prix du pétrole. Avis positif : Les progrès techniques ont permis l'augmentation des réserves. Par ailleurs, ils justifient le nombre relativement faible des découvertes par la concentration des réserves dans les pays du Moyen- Orient : Ces derniers n'avaient aucun intérêt à se lancer dans des programmes coûteux de recherche de nouveaux gisements. Dans son rapport de 2004, l'AIE (Agence Internationale de l'Energie) prévoit que les réserves seront suffisantes pour une durée comprise entre 36 ans et 44 ans. [...]
[...] Il n'y a donc pas d'investissement sans garantie sur le long terme. On peut donc adopter plusieurs stratégies : •Faire en sorte que la demande de pétrole leur assure des revenus réguliers sur le long terme : Elasticité prix de la demande faible à court terme, mais forte sur le long terme en raison de la recherche de diversification énergétique. Il n'y aurait donc pas de prix trop élevé, car il y aurait une inflexion forte de la demande sur le long terme et un rythme de production lent. [...]
[...] Conclusion Sauf récession mondiale, il est globalement admis que le prix du pétrole ne devrait pas descendre en dessous d'un plancher évalué à 40 dollars. Cette augmentation est due à un manque de flexibilité entraînant des tensions sur l'ensemble de la chaîne pétrolière. Néanmoins, la hausse des prix du pétrole n'est pas une fatalité et puisque les incertitudes sont grandes sur la possibilité de l'offre à satisfaire la demande, il convient de jouer sur la demande en diminuant la consommation de pétrole. [...]
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