Nous avons choisi de traiter la place des Pays les moins avancés dans le commerce mondial.
[...] Seuls quelques groupes de la population profitent de l'essor économique Selon le rapport, c'est essentiellement en raison du type de croissance enregistré et du modèle de développement suivi par les PMA que la forte croissance économique n'aboutit pas à une amélioration notable du niveau de vie. Ainsi, seuls quelques groupes de la population profitent de l'essor économique. Peu d'emplois ont été créés, en particulier dans les pays africains, ce qui empêche la majorité de la population d'augmenter directement ses revenus. Si la croissance économique a atteint les taux les plus élevés enregistrés depuis trente ans le PIB par habitant a ainsi progressé de moins de ou a même diminué dans 16 PMA. [...]
[...] Comme le souligne Paul Kagame (Doc Président du Rwanda, l'Afrique a plus à gagner par le commerce international et les investissements que par l'assistance. La mise en place d'un système multilatéral équitable serait sensé être la panacée pour les PMA notamment grâce a l'accès supposé, aux marchés de tous les pays développés, sans quotas ni droits de douane en particulier et à tous les négociations sur le traitement spécial et différencié (TSD) en général. Crise alimentaire D'après les hauts responsables d'institutions telles que l'OMC (Organisation mondiale de commerce), le FMI (Fonds monétaire international), la Banque mondiale, et l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), le CDD pourrait mettre fin au problème de la crise alimentaire mondiale qui accable les PMA. [...]
[...] Chidambaram, a été tout aussi direct dans un discours prononcé à Düsseldorf (Allemagne) en juin. Il a déclaré: «Nous estimons que l'Inde a davantage besoin de l'OMC que l'inverse.» Dans un article publié dans le magazine du Fonds monétaire international, Finances et développement, Sok Siphana, Secrétaire d'État au commerce du Cambodge (responsable d'une division du CCI depuis octobre 2005) a déclaré que son pays «estime que participer au système commercial multilatéral est un moyen de s'intégrer à l'économie mondiale et de tirer le meilleur parti des échanges internationaux». [...]
[...] Les négociations doivent désormais préciser clairement la façon de les démanteler. Les pays en développement, qui ont brandi l'arme de la diplomatie collective lors des négociations de Doha comme jamais ils ne l'avaient fait dans le cadre du cycle d'Uruguay, ont déclaré que l'élimination des subventions dégagerait davantage de revenus pour leurs producteurs agricoles que les programmes d'aide. Ces pays tireraient des avantages de la croissance de leurs exportations et de leurs ventes sur le marché intérieur alors qu'actuellement les fermiers locaux doivent affronter la concurrence des importations subventionnées d'Amérique du Nord et d'Europe. [...]
[...] A mon avis, le groupe de sept Etats mis en place par Pascal Lamy pour faire avancer les négociations était représentatif. Ce G7 n'a pas dicté ses volontés, mais il y avait des pressions . On ne peut pas mettre les Etats-Unis au même niveau que le Tchad, sinon Washington quitterait l'OMC. C.S.: Ces négociations n'ont surtout pas été transparentes: la plupart des Etats membres ne savaient pas quand et quels sujets étaient discutés durant les neuf jours de la réunion. [...]
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