Même si les Etats du monde arabe restent généralement attachés à leur rôle principal d'acteur économique et social, de nouveaux acteurs innovants se développent aujourd'hui dans les pays musulmans. Leur domaine de prédilection est celui de la Micro-finance que l'on veut éthique et surtout solidaire
[...] La Tunisie peut aujourd'hui se féliciter d'avoir dépassé les tourments de l'ajustement structurel de l'économie et les «impératifs de l'approfondissement des réformes sans trop de dégâts et surtout sans sacrifier, au nom des règles sacro-saintes de l'efficience et de la rentabilité, l'équilibre social garant de la stabilité et de la prospérité. Dès lors, ce programme d'ajustement structurel couplé avec une attention particulière au volet social du développement ont conduit à une augmentation du revenu réel des habitants et à une réduction des inégalités sociales, ce qui a atténué la pauvreté en général. [...]
[...] Les actions “sociales” de la banque se veulent en fait complémentaires et solidaires de la politique de crédit de bienfaisance des autorités monétaires, qui consiste à faire des prêts sociaux et gratuits aux pauvres et nécessiteux et à ceux qui ne peuvent fournir des garanties suffisantes. II 2 - 1 Prêts gratuits sans participation aux bénéfices. La banque islamique qui ne peut encaisser des frais relatifs à la durée d'un crédit, peut par contre réclamer des frais pour la couverture des droits administratifs réels. Le montant de ces frais est fixé par les autorités monétaires en accord avec le comité religieux de supervision de la banque islamique. [...]
[...] Ce modèle est considéré comme un moyen permettant à la banque islamique de multiplier et diversifier ses engagements, à travers la constitution d'un portefeuille de projets offrant des perspectives de gain importantes sans prise de risque inconsciente et démesurée. Compte tenu de la nature et des caractéristiques en termes de risque et de rendement des différents projets d'investissement islamiques possibles, on montrera que la banque doit à l'optimum composer son portefeuille, de telle sorte que les risques et les rendements des projets réagissent différemment aux à-coups des événements susceptibles de les affecter. [...]
[...] Ils ne sont autres que des prêts gratuits que la banque islamique accorde généralement aux nécessiteux et aux groupes socialement faibles. La seule obligation du débiteur est le remboursement de la somme avancée au terme convenu : c'est ainsi que des crédits sont accordés aux étudiants issus d'un milieu défavorisé et désirant poursuivre leurs études, aux petits paysans, aux pêcheurs ou à des petites coopératives pauvres en capitaux, cherchant à couvrir des besoins financiers vitaux. Enfin, pour la conciliation de l'argent et du religieux, des réalisations concrètes sur le plan social peuvent avoir lieu. [...]
[...] Bibliographie : - Benarous Mondher, Benzakour : la Mondialisation et le défi de la mise a niveau, l'exemple Tunisien Article à présenter au colloque international organisé par le GRECOS Université de Perpignan, le 30 et 31 octobre 2000 sur la mondialisation, globalisation et stratégie d'entreprise. - Benarous Mondher : La banque islamique, une banque participative et solidaire Article présenté au colloque international organisé par le GRECOS Université de Perpignan, le 20 et le 21 Octobre 1999 sur l'économie solidaire et plurielle. [...]
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