L'OCDE récolte ses données sur la dette extérieure principalement au travers de son Système de notification des pays créditeurs (SNPC) en se concentrant sur les flux financiers partant de ses pays membres vers les pays en développement, les pays d'Europe orientale. Les anciens pays soviétiques d'Europe ont été intégrés à la liste des États ciblés par le SNPC et les autres systèmes de notification de l'OCDE avec en vue l'objectif de prendre en compte la participation des pays qui sont membres « du Comité d'aide au développement, en particulier à l'égard de l'aide concessionnelle (Official Development Assistance). » Pour compléter ses informations, il se reporte également aux statistiques de la dette bancaire issues des données de la Banque de règlements internationaux.
L'OCDE considère six catégories de données dans l'élaboration de sa définition de la dette extérieure des pays en développement : « 1) les prêts d'aide publique bilatérale (APD) ; 2) les autres prêts et dons publics ; 3) les crédits publiés directs à l'exportation ; 4) les crédits à l'exportation du secteur privé ; 5) les investissements de portefeuille du secteur privé ; 6) les investissements directs étrangers. » L'OCDE distingue aussi la dette à long terme, c'est-à-dire avec des échéances supérieures à une année, de la dette à court terme désignant les créances dont l'échéance est inférieure à un an mais peut quand même, pour certaines sources, s'étendre jusqu'à 18 mois. Les dettes à court terme comprennent aussi les intérêts sur la dette à court et à long terme, les dettes bancaires, et les crédits à l'exportation à court terme (...)
[...] Arès, Mathieu. Du triomphe à l'inquiétude : L'industrie maquila dans la tourmente In Globalisation et pouvoirs des entreprises, sous la dir. de Michèle Rioux, p. 215-234. Outremont : Athéna Askari, Hossein. Innovation financière et dette du tiers-monde : le cas du Chili et du Mexique. Paris : OCDE p Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs. Grandeur et décadence de l'ajustement structurel. Les programmes d'ajustement structurel et le développement. En ligne. http://www.globenet.org/aitec/contributions/pasetdeveloppement.htm. [...]
[...] Alors qu'il espérait fouetter son pays et redynamiser le secteur financier en nationalisant les banques mexicaines, il ne fit que courroucer ces financiers. En guise de représailles, ceux-ci envoyèrent à l'étranger une grande partie de leurs capitaux et vidèrent ainsi le pays de toute sa fortune. Cette période de l'histoire mexicaine est donc fortement marquée par le manque de vision des dirigeants. Évidemment, le système tacite de passation des pouvoirs présidentiels d'un favori à l'autre qui régulait le pays donna un contrôle quasi total sur les destinées du pays à des hommes pas assez qualifiés Discipline et malchance À la suite de cette dégringolade, le Mexique annonça son intention de cesser d'honorer le remboursement de sa dette publique. [...]
[...] Plusieurs mesures gouvernementales ont contribué à faire augmenter la dette publique du Mexique, comme la nationalisation des banques privées. Au début des années 1980, le déficit budgétaire gouvernemental mexicain équivaut à 14% du produit intérieur brut alors que le déficit courant du Mexique équivaut à de ce dernier[49]. La crise de 1982 ayant entraîné une hausse substantielle des taux d'intérêt et une baisse importante du prix du pétrole, le Mexique se voit dans l'obligation de réorienter certaines de ses politiques. [...]
[...] Page consultée le 4 avril 2010 Club de Paris. Les cinq principes clés. En ligne. http://www.clubdeparis.org/sections/composition/ principes/cinq-grands- principes. Page consultée le 4 avril 2010. Collectif Européen de travail sur le Consensus. Consensus européen pour le développement : le rôle de la sensibilisation et de l'éducation au développement p. Cohen, Joel et David Bloom. Cultiver les esprits Finances & développement. Juin 2005, p.8-14. CRDI. [...]
[...] Cette contradiction intrinsèque n'est pas seulement nuisible au niveau étatique, mais a aussi des effets négatifs à l'échelle de la population[39]. Si bien souvent les dépenses publiques militaires ne sont pas réduites, le FMI préconise tout de même de couper dans les secteurs sociaux vitaux pour le développement humain tels que la santé, l'éducation[40], les subventions alimentaires, l'assurance chômage ou la protection des travailleurs et de leur salaire[41]. On remarque donc que ce sont les tranches de la population qui étaient au préalable défavorisées qui doivent subir les effets parmi les plus négatifs des politiques d'ajustement. [...]
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