Début février 2011, l'administration Obama a annoncé une baisse du déficit de 10.9% du PIB prévu en 2011 à 7% du PIB en 2012. Les Etats-Unis tablent ainsi sur un retour de la croissance en 2012 qui permettrait alors une hausse des recettes fiscales de 21% et mais surtout une baisse des dépenses avec notamment l'abandon des mesures de relance déployées pour contrer les conséquences économiques de la crise qui sévit depuis 2008. Cette décision marque ainsi l'optimisme des Etats-Unis quant à une sortie de crise durable en 2012.
[...] La théorie économique diverge sur la pertinence d'un recours à des instruments monétaires a. Argument contre la PMO discrétionnaire Les PMO discrétionnaires comportent un biais inflationnistes pour tromper les agents et susciter une baisse chômage via baisse du salaire réel. Agents intègrent ensuite le biais, et s'enclenche une boucle prix salaire. D'où la nécessité de limiter la capacité de conduire ces politiques. La déplaisante arithmétique, SARGENT et WALLACE (1975) : PMO peut se trouver contrainte par le PBU. Si une politique de relance a pour conséquence une accélération de l'inflation, alors la BC va accroitre les TI. [...]
[...] Il est donc impératif de travailler à la flexibilisation des prix et salaires ou encore de renforcer la concurrence sur le MBS afin de limiter les conséquences de la crise actuelle et des chocs de manière générale, et de favoriser les sources de croissance pour une reprise durable et équilibrée. Inconvénient : décisions plus difficiles à prendre, et délais de mise en œuvre plus longs que les politiques de stabilisation. Ainsi, la théorie offre le choix entre des réformes structurelles difficile ou des politiques de stabilisation controversées. Au final donc la théorie économique peine à révéler les ressorts d'un un kit de sortie de crise. Les pays industrialisés ont finalement choisi des pol de stabilisation pour limiter les conséquences économiques de la crise actuelle. II. [...]
[...] Secteurs de l'automobile et BTP, déjà fragilisés avant la crise, dans une situation préoccupante. Répercussions sur l'emploi : destruction d'emplois, essentiellement dans les ent n'ayant pas fait faillite (non renouvellement, chômage technique Aux USA, 8M d'emplois détruits depuis 2008 avec chômage de à Idem en France avec début 2008 et fin 2010. Face à l'ampleur des conséquences éco, intervention des Etats dans les pays industrialisés parait inéluctable. Quels sont les instruments pertinents ? Que suggère la théorie économique ? B. [...]
[...] Il est vrai que face à un choc de demande ce qui est le cas dans la crise actuelle la France aurait probablement dû privilégier une politique de soutien à la demande comme ce fût le cas au Royaume-Uni via la baisse de la TVA. Par ailleurs, si les instruments de politiques monétaires mis en place ont permis d'éviter le déclenchement d'une spirale déflationniste, ils n'ont cependant pas réussi à rétablir des conditions financières normales, en témoigne les écarts de spreads entre les entreprises industrielles et les entreprises financières lesquelles subissent des primes de risque toujours plus importantes. [...]
[...] Impression que la crise n'affectait que le monde de la finance, mais transmission à l'éco réelle La propagation de la crise bancaire et financière à l'économie réelle dans les pays industrialisés Propagation à l'économie réelle par deux canaux : Canal du crédit : les banques ayant des difficultés à trouver des liquidités et des fonds propres, elles restreignent les prêts aux agents. Le coût des emprunts augmente car prime de risque. PME souffrent, les banques préférant des emprunteurs moins risqués. [...]
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