Description de l'impact potentiel de l'accord sur l'économie marocaine; il contient des statistiques concrètes et des estimations; permet au lecteur d'adapter une image claire sur l'importance de cet accord, ses enjeux et en plus c'est un article clair qui traite l'impact de l'accord d'ici 2012.
[...] ne suffit pas de disposer d'une force de frappe financière colossale. Il y a surtout l'expérience qui est beaucoup plus importante. De toute façon, un assureur étranger n'aurait forcément pas plus de produits à proposer que son homologue marocain, compte tenu de la réglementation locale», poursuit le délégué général de la fédération. Selon un cadre de la compagnie SCR (Société centrale de réassurance), les assureurs français apporteront d'abord un grand savoir-faire et de l'innovation, notamment en matière d'organisation, de capacité et de qualité du service. [...]
[...] D'autant plus que l'activité ne souffre d'aucune forme de concurrence en interne. Franchises, le meilleur est pour la fin Si l'accord ne profitera à l'habillement qu'à son terme, comment expliquer alors l'implantation massive des franchises au Maroc? Pour les franchiseurs, il s'agit avant tout d'un positionnement stratégique. «Nous sommes là parce que nous sommes sûrs qu'en 2012, on récupérera notre mise», argue Linda Malick, gérante chez Alain Manoukian, une franchise française. Plus catégorique, Benomar soutient que les franchises présentent au Maroc sont obligées de sacrifier leurs marges bénéficiaires pour de pouvoir être concurrentielles vis-à-vis de l'étranger. [...]
[...] A terme, cet accord impactera-t-il vraiment le champ marocain des assurances? Pour les professionnels, rien n'est moins sûr. Ils estiment que bien que l'accord avec l'Europe soit perçu comme un débouché pour les compagnies nationales, il n'aura qu'un impact mesuré sur le secteur: le libre-échange avec l'UE peut booster l'économie nationale, l'assureur s'arrimera à cette croissance, par contre si elle est dépressive, le secteur ne pourrait suivre les tendances», souligne Ali Boughaleb, délégué général de la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurances. [...]
[...] Ce qui n'arrange guère les choses du fait de la montée de l'euro. Selon le président de l'AMIP, le gros intérêt de l'accord de libre-échange avec l'UE aurait été d'encourager l'investissement direct ou en partenariat avec des groupes européens. Cependant, les règles du jeu régissant le secteur pharmaceutique marocain (la plus criarde est qu'à ce jour du capital doit être détenu par des pharmaciens) n'encouragent pas une telle synergie. La solution pourrait donc venir de la constitution de consortiums. C'est l'idée pour laquelle milite Polymédic qui façonne plus de 6 millions d'unités. [...]
[...] III- Les exportations accusent le coup L'accord de libre-échange avec l'UE présente un bilan mitigé. Certes, le Maroc est jugé bon élève par l'institution mais, sur le plan économique, on observe une baisse de ses exportations vers le Vieux continent En 2003, le montant des financements accordés au Royaume s'est élevé à 140 millions d'euros, contre 122 millions en 2002. Un record historique au Maroc. Ce qui fait de lui le plus grand bénéficiaire des fonds MEDA par rapport à l'Egypte, l'Algérie, le Liban ou encore la Jordanie. [...]
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