La mondialisation est devenue partie intégrante de l'économie d'un pays, parfois adulée, parfois intimidante, c'est une réalité économique que nous ne pouvons ignorer. Dans les années 1970 certains pays riches ont craint ce phénomène qui ouvrait leurs frontières à plus compétitifs qu'eux. Ce ne sont pas les seuls à avoir eu peur de la mondialisation, puisque J. Stiglitz dans « La grande désillusion » démontre que la mondialisation appauvrit davantage les pays les plus pauvres et instaure une instabilité macro-économique chronique.
Mais la mondialisation, peut et est majoritairement, considérée comme une opportunité pour tous les pays notamment grâce aux différentes théories élaborées par Smith, Ricardo puis Hecksher et Ohlin qui démontrent qu'il y a toujours un avantage pour les pays à échanger, qu'il soit absolu ou comparatif, car le gain aux échanges est toujours positif. Les faits d'aujourd'hui tendent à démontrer que les gains de cette mondialisation sont certes positifs, mais inégalement répartis, entre les pays et entre les individus d'un même pays. Il convient donc de s'interroger afin de savoir si la mondialisation est l'entière responsable des inégalités, ou seulement responsable pour partie, ou si au contraire elle aurait tendance à atténuer les inégalités. En d'autres termes il est intéressant d'étudier l'impact de la mondialisation sur les inégalités.
[...] Bastien Une autre mondialisation en mouvement ? Mango Document (2002) P. Salin Conférence de Cancún : les bienfaits du libre-échange Le Figaro, (11 septembre 2003) P. Martin : Pas de globalisation sans outils de compensation Libération, (27 septembre 2004) La lettre du CEPII nº 242, Inégalités dans le monde : poids et mesures www.cepii.fr (février 2005) P. [...]
[...] Il convient donc de s'interroger afin de savoir si la mondialisation est l'entière responsable des inégalités, ou seulement responsable pour partie, ou si au contraire elle aurait tendance à atténuer les inégalités. En d'autres termes il est intéressant d'étudier l'impact de la mondialisation sur les inégalités. C'est pourquoi dans une première partie nous verrons dans quelles proportions la mondialisation profite aux différents pays et aux différents individus de façon inégale puis dans une seconde partie comment la mondialisation coupable mais qu'en partie, des inégalités qui peuvent être contrôlées, reste essentielle à leur atténuation et au développement économique (II.). [...]
[...] Elle permet aux pays les plus pauvres d'accroitre leur revenu mais permet aussi aux pays les moins développés de rattraper leur retard économique en effectuant un transfert du savoir, de la technique, des technologies les plus développées au-delà des frontières aux pays les moins développés. Les pays les moins avancés réduisent ainsi leur retard se rapprochant des pays les plus développés. Cela peut paraitre paradoxal mais la mondialisation peut donc à la fois entrainer des inégalités entre pays et les réduire. Ce qui est recherché par tous c'est la croissance économique : en effet elle est la promesse d'un niveau de vie meilleur. [...]
[...] La mondialisation, responsable d'une partie seulement des inégalités reste bénéfique aux pays du monde La mondialisation est certes responsable d'inégalités dans le monde mais cependant avec un meilleur contrôle elle pourrait être exemptée d'une partie de sa culpabilité car elle reste un outil bénéfique pour les économies des différents pays du monde. A. Une mondialisation mal contrôlée ? Des inégalités sont dues au commerce international mais cependant il peut indéniablement augmenter l'efficacité des économies de tous les pays y participant (théories des avantages absolus ou comparatifs). [...]
[...] En effet la mondialisation permet, par l'extension de la concurrence aux producteurs du monde entier, d'accroitre la concurrence et donc la production de produits et services moins coûteux et mieux adaptés, ce qui est un facteur essentiel de l'innovation et du progrès économique. Le commerce international apparaît donc comme à la fois comme le poison et le remède aux inégalités. Cependant son impact positif sur la croissance économique reste plus important que ses inconvénients, d'où son importance dans le monde d'aujourd'hui et de demain. Bibliographie A. Kéréver et G. Viatte Les rouages de l'économie internationale (1975) J-M Albertini Les mécanismes du sous-développement (1977) P. Krugman La mondialisation n'est pas coupable vertus et limites du libre-échange (1999) A. Damasio et K. [...]
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