L'agriculture et la pêche maritime sont parmi les secteurs les plus touchés par la crise financière internationale à cause de leur liaison totale avec l'international surtout en termes d'exportations… Ces deux secteurs connaissent un ralentissement significatif de leurs activités et leur croissance tout au long des derniers mois de l'année 2008 et début 2009.
La région Souss Massa Draa, dans sa globalité, est une zone à prédominance rurale où l'agriculture joue un rôle primordial dans la formation du tissu économique. En effet, la zone Souss Massa se distingue par le fait qu'elle constitue la première zone primeuriste et intensive du Maroc et prépondérante en produits agricoles et maraîchers notamment en petits fruits.Par contre, la zone de Drâa est caractérisée par la prédominance de la céréaliculture suivie de l'arboriculture fruitière et les cultures dites spéciales dont la rose à parfum et le safran. La région produit ainsi plus de la moitié des agrumes marocains, dont une majorité destinée à l'export, elle représente le premier exportateur d'agrumes du Maroc, et elle exporte aussi 80% des tomates du pays.
Aujourd'hui, le secteur agricole à Souss Massa Draa, notamment l'export, est confronté à un défi de taille : la crise financière internationale, qui a provoqué une diminution générale des exportations de 100.000 tonnes que prévu, soit une diminution de 15%. Cela à cause d'un recul de la demande dû à la baisse du pouvoir d'achat des ménages et par conséquent de la consommation dans les principaux marchés européens.
[...] Selon un rapport de l'Agence nationale des ports le volume du trafic à l'import à fin mars s'est élevé à 483.559 tonnes, accusant une baisse de 5,40% tandis que celui du trafic à l'export a atteint 345.488 tonnes en hausse de 6,76%. L'import durant cette période a été marqué essentiellement par l'augmentation des importations des céréales des forages et la baisse des exportations des hydrocarbures En revanche, une baisse a été enregistrée au niveau des exportations des agrumes et des primeurs de la matière de feldspath à cause de la crise que connaît le secteur immobilier en Espagne. [...]
[...] Parallèlement à ce site, les perspectives de développement de la station d'Agadir dépendent aussi de la réalisation d'autres programmes non moins ambitieux tels que Founty, Aghroud et Tama ou Anza . Les spécialistes du tourisme mettent en garde contre le fait que Vision 2010 le projet gouvernemental devait attirer 10 millions de touristes d'ici 2010 et prévoyant la construction de nouvelles stations et de nouvelles attractions, risque de ne pas atteindre les objectifs. Ce plan reste une ambition nationale a déclaré le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Boussaid. Nous allons y travailler. [...]
[...] Cependant, ces chiffres en tendance à diminuer en 2008 et plus encore en 2009, en raison de la conjoncture internationale défavorable et la concurrence devenue de plus en plus rude. Par marché, la France est toujours en tète avec 235242 enregistré en 2007, soit une part de suivis des Allemands et les Anglais en troisième position. En terme de capacité hôtelière, Agadir renferme un tissu hôtelier constitué de 81 établissements touristiques classés offrant une capacité litière de l'ordre 24769 lits, ceci en plus de 21 autres hôtels non classés d'une capacité de 721 lits. [...]
[...] Et donc, le gouvernement doit prendre des mesures nécessaires afin de limiter l'impact négatif de la crise financière internationale sur le secteur de tourisme et particulièrement dans la région de Souss massa daraa et principalement la préfecture d'Agadir qui contribue dans le développement socio-économique tant à l'échelle locale que nationale. Il est aussi un secteur créateur de valeur et constitue de ce fait un puissant levier de la croissance économique puisqu'il permit d'accroître les recettes en devises qui ont atteint prés de 7 milliards de dirhams représentant aussi au niveau national et contribuant à raison de au PIB régional. [...]
[...] 14 milliards seront alloués au financement des différentes exploitations agricoles éligibles au financement bancaire à gérer par le pôle commercial de la banque ; enveloppe qui est également déclinée par filières alimentaires, dont 4,8 milliards pour la filière Fruits et Légumes. D'un autre côté, le plan Maroc vert a consacré l'agrégation comme modèle approprié de développement pour l'agriculture marocaine. Des modèles de réussite sont à dupliquer tels que le partenariat qui lie les sucreries avec les producteurs de betterave ou l'exemple du partenariat entre les sociétés laitières avec les producteurs de lait. [...]
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