« L'agriculture est la mère de tous les arts : lorsqu'elle est bien conduite, c'est tous les autres arts qui prospèrent ; lorsqu'elle est négligée, tous les arts déclinent, sur terre comme sur mer ». (Xénophon, philosophe grec).
Il en est de même de l'agriculture en Inde, et de son impact sur le développement général du monde rural. Les réformes importantes de l'agriculture indienne, conceptualisées sous les termes de “révolution verte” dans les années 1960 ont entraîné une progressive transformation économique et sociale du pays. Par ailleurs, cette “révolution” a permis à l'agriculture d'affronter ces dernières décennies les défis simultanés de nourrir une population qui ne cessait de croître et de développer l'emploi, pour cette population de plus en plus nombreuse.
Nous nous efforcerons par ce dossier de démontrer les aspects positifs et négatifs de l'histoire du développement rural indien, et des conséquences de l'adhésion de l'Inde aux cycles de libre échange et à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sur le développement rural (première partie), avant de nous interroger dans la deuxième partie sur les différents niveaux de mobilisation pour le développement de l'Inde rurale aujourd'hui et sur l'efficacité de l'aide apportée par les acteurs engagés (organisations internationales, gouvernements national et locaux, Organisations non gouvernementales du Nord et diverses émanations de la société civile indienne), (deuxième partie).
[...] Ainsi, la Géopolitique de l'Asie : L'Inde rurale à l'épreuve de la mondialisation domination des castes supérieures se double d'une domination des terres et moyens de protection : les paysans sans terre sont essentiellement des “intouchables” ou Dalits, qui cumulent ainsi toutes les formes de handicap. Les ONG, agents de changement ou alibi des gouvernements indiens? Certains opposent à l'action des dizaines de milliers d'Organisations non gouvernementales (ONG) indiennes ou occidentales agissant en Inde, le fait d'acheter une relative paix sociale au profit des gouvernements en place. [...]
[...] La création du Revenu Minimum Rural Géopolitique de l'Asie : L'Inde rurale à l'épreuve de la mondialisation A son investiture, le gouvernement actuel avait lancé la mesure de l'Employment Guarantee Act soit l'équivalent d'un salaire minimum pour les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté. Après avoir beaucoup traîné et provoqué une large mobilisation de revendication en mai 2005, le projet de loi a vu le jour en août 2005, bien après la date limite fixée, sous la forme d'une garantie de cent jours minimum de travail garantis en termes de revenu à chaque famille rurale. [...]
[...] Parmi les marcheurs, Kumari, institutrice dans un village tribal de l'Etat du Chhattisgarh. Le cortège de la marche s'étend sur des kilomètres : paysans sans-terres venus des quatre coins de l'Inde défilent en rangs derrière les portraits de Gandhi et d'Ambedkar. Au milieu d'eux, Kumari, une jeune femme venue de l'Etat du Chhattisgarh pour parcourir les 350km entre Gwalior et New Delhi. La fatigue d'un mois passé sur les routes n'a pas entamé sa détermination : c'est avec un sourire éclatant qu'elle scande le nom de la marche : "Janadesh! [...]
[...] Conclusion : Un exemple inspirant de programme de développement porté par une ONG indienne, à Indore (Madhya Pradesh) Fondé en 1985 par une jeune femme indienne, l'Institut Barli (Barli Development Institute For Rural Women) est une Organisation non-gouvernementale indienne, oeuvrant pour l'Empowerment des jeunes femmes d'origine rurale et tribale en Inde centrale (Madhya Pradesh), en leur permettant de développer leurs capacités, ceci dans l'objectif général qu'elles participent au développement socio-économique des zones rurales et tribales. En formant ces jeunes femmes comme des ressources humaines mises à la disposition des communautés rurales, l'Institut Barli permet le développement personnel des femmes, de leurs familles et de leurs communautés. [...]
[...] Les conséquences de la révolution agricole : un succès relatif ? Les effets de la révolution verte sur la sécurité alimentaire des pays du Sud qui l'ont mise en œuvre n'ont pas été évidents et sont difficiles à prouver. La révolution verte aurait permis de faire face à une augmentation importante de la population dans les pays concernés et ainsi d'éviter des vagues de famines chroniques. La population totale à l'échelle mondiale a ainsi augmenté de 4 milliards depuis le début de la révolution verte, tandis que la nutrition moyenne des populations des pays du Sud augmentait en moyenne de 25%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture