« Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ça ne marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l'environnement. Ça ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale. Pour certains, la solution est simple : abandonnons la mondialisation. Ce n'est ni possible, ni souhaitable. Le problème n'est pas la mondialisation. C'est la façon dont elle a été gérée. En particulier par les institutions économiques internationales, le FMI, la Banque Mondiale et l'OMC ». (Joseph Stiglitz, La Grande Désillusion)
On laissera ici de côté l'OMC pour ne s'intéresser qu'aux institutions de Bretton Woods. La création de ces deux institutions répond à un besoin de régulation du système monétaire et financier international, apparu à la fin de la 2nde guerre mondiale. La crise économique de 1929 avait en effet entrainé un profond retour en arrière dans le développement des échanges internationaux, les États se réfugiant dans le protectionnisme et le repli sur soi. Néfaste pour la croissance mondiale, cette situation avait également été l'une des causes ayant mené à la Seconde Guerre mondiale.
C'est pourquoi, dès 1944 (et avant même l'apparition du système des NU), sont signés les Accords de Bretton Woods, qui créent deux institutions financières internationales (IFI) : Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Internationale de Reconstruction et de Développement (BIRD). Le premier est chargé d'octroyer des crédits internationaux à court terme pour permettre aux États de maintenir la parité de leur monnaie (le système de change instauré par BW étant un système de changes fixes). La seconde soutient des prêts à long terme en vue de financer des projets de reconstruction et de développement. Son action est donc structurelle, et s'effectue en coordination avec banques régionales de développement. Les deux institutions mises en place ont ainsi pour rôle de maintenir un climat économique et financier propice au développement des échanges commerciaux et à la coopération économique.
[...] FMI et Banque mondiale : un nouveau Bretton Woods ? Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ça ne marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l'environnement. Ça ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale. Pour certains, la solution est simple : abandonnons la mondialisation. Ce n'est ni possible, ni souhaitable. Le problème n'est pas la mondialisation. [...]
[...] - Le Comité de Bâle, institution créée en 1974 par les gouverneurs des banques centrales de 10 pays développés au sein de la Banque des règlements internationaux à Bâle. Au sein de ce système de gouvernance, les pays les plus concernés sont les moins consultés. Une action opaque et peu contrôlée Manque de transparence et d'information. Manque d' accountability obligation de rendre des comptes). L'absence de division claire des tâches et des objectifs entraîne des difficultés pour démontrer que ces objectifs n'ont pas été atteints. Est ainsi réclamée la mise en place de procédures de contrôle, en particulier par les parlements nationaux. [...]
[...] Des instances de décisions trop étendues peuvent mener à un blocage institutionnel du fait des désaccords. Il faut donc trouver un équilibre entre légitimité et efficacité. Transparence et concertation Double enjeu de la transparence : - au plan politique : la transparence est une condition première de la légitimité et de la crédibilité de l'institution et de la compréhension de son action tant par les pays débiteurs que par le grand public. - du point de vue de l'efficacité économique : elle est une condition primordiale du fonctionnement ordonné et efficace des marchés financiers. [...]
[...] En outre, la Banque Mondiale a élaboré un cadre de développement intégré, qui prend en compte de nouveaux facteurs de développement interdépendants : sociaux, structurels, humains Ceci participe d'une vision globale et prospective. De la même manière que le FMI, la Banque Mondiale s'est adaptée à la crise actuelle en lançant une offre de prêts d'urgence, à long terme et sans intérêts, destinée aux pays les plus pauvres. Un renforcement de la coopération et de la concertation : Coopération entre le FMI et la Banque Mondiale : Les deux institutions financières ont élaboré en 2007 un plan d'action conjoint (le Joint Management Action Plan). [...]
[...] Rapport d'information sur les activités et le contrôle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale / déposé par la Commission des finances, de l'économie générale et du plan. Les documents d'information de l'Assemblée nationale Nº2801 TRONQUOY, La crise des organisations internationales, Cahiers français nº302, La Documentation française, mai juin 2001 Articles et sites internet # Site de la SFDI (www.sfdi.org) revue Sentinelle : Céline BADA, L'adoption par le Fonds Monétaire International de la réforme des quoteparts (29 juin 2008) Céline BADA, Réforme de la gouvernance du FMI (14 septembre 2008) Céline BADA, Crise financière mondiale : quel rôle pour le Fmi ? [...]
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