Aux dires des économistes spécialistes de la question chinoise, le rythme de croissance du pays atteint des niveaux alarmants : 9,8% au premier trimestre 2004 en rythme annuel, 9,6% au second trimestre et 9,1% au troisième trimestre. Bonne ou mauvaise nouvelle que ce « ralentissement sur la fin d'année » ? Certains y voient un retournement de tendance salvateur eu égard à l'objectif de 7% de croissance fixé par le gouvernement chinois, d'autres, au contraire, brandissent la menace d'une trappe à chômage sous les 9%.
[...] Historiquement, le gouvernement n'a jamais hésité à recapitaliser ses banques, à contrôler les crédits et à restreindre ou libérer la concurrence. L'ouverture croissante de la Chine (avec notamment l'entrée à l'OMC en 2001) va obliger les banques chinoises à se moderniser et à sortir du carcan étatique. En effet, les entreprises d'Etat drainent la majeure partie du crédit ce qui rend difficile l'accès au crédit pour les PME. Favoriser la modernisation des banques de détail - En créant des situations de concurrence. [...]
[...] La problématique de l'endettement chinois est qu'il se fait, pour 55% du total, à court terme pour financer des immobilisations. Une crise de surproduction compensée par une hausse de la productivité ne suffirait pas à résoudre le problème du manque de liquidités des entreprises pour faire face à un ralentissement durable ainsi qu'à une crise du système bancaire qui devra gérer ses créances douteuses. II- qui pourrait être résorbée par la sphère financière. On l'a vu, le gouvernement chinois mène une politique économique interventionniste mais rechigne à utiliser l'arme monétaire. [...]
[...] - En prenant des mesures contre la corruption. - En accompagnant cette expansion de compagnies d'assurance et de protection sociale. Résorber les créances douteuses - En réformant la fiscalité qui pénalise les banques (impôts assis sur les intérêts bruts perçus et non les bénéfices), les banques affectant une grande partie de leurs bénéfices à effacer les créances douteuses. - En sensibilisant le secteur sur le risque-crédit. - En libéralisant les taux d'intérêt commerciaux afin que les banques puissent mieux discriminer les emprunteurs. [...]
[...] La consommation de brut de la Chine a explosé ces dernières années millions de baril/jour soit +11%/2003) au point de devenir le deuxième exportateur de pétrole au monde derrière les USA. Les coûts de commercialisation, les coûts salariaux (surtout dans le secteur tertiaire et l'industrie spécialisée) et les coûts de matières premières augmentant, l'inflation devient un piège pour la rentabilité des entreprises qui doivent également, faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires vis-à- vis d'une concurrence exacerbée qui ampute des parts de marché. [...]
[...] Son rôle est donc de piloter l'économie en tentant par des réformes ciblées d'éteindre les foyers de surchauffe. La réforme du système bancaire est impérative et l'encadrement de la politique monétaire doit permettre d'accélérer le rattrapage chinois sans mettre en péril l'économie mondiale. a. La politique de taux Après la FED, la BoE (Bank of England) ou la BoC (Canada), la Chine a elle aussi procédé à un réajustement à la hausse du taux de ses prêts à un an de 27pdb à 5,58%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture