Après avoir connu une croissance de 0.3% en 2001, l'économie américaine a repris un peu de vigueur en 2002 avec une progression de 2.4%, en raison principalement des stimulis apportés par des politiques fiscales et monétaires très souples.
Cependant, on remarque aujourd'hui que cette économie présente de nombreux risques pouvant être néfastes pour l'économie des autres pays (...)
[...] A en croire certains analystes, non. En effet, le taux d'épargne des ménages aux Etats-Unis est tombé au niveau sans précédent de du revenu disponible. Les Américains vivent effectivement au-dessus de leurs moyens, utilisant principalement leurs revenus pour rembourser leurs dettes plutôt que consommer. Ils sont aujourd'hui endettés à hauteur de 130% de leur revenu. Ce qui les hante le plus, serait ainsi un effondrement du marché de l'immobilier, c'est-à-dire l'explosion d'une bulle qui pourrait faire beaucoup de dégâts. Ce fort endettement des ménages américains entraîne bien évidemment un fort recul de la consommation, pénalisant ainsi l'économie. [...]
[...] De plus, la période 1992-2000 que l'on a qualifié de «Nouvelle économie s'est traduite par un excédent budgétaire important et par une détérioration du solde de la balance courante ainsi que de la balance privée, les dépenses privées évoluant beaucoup plus rapidement que les revenus. Un retournement s'opère depuis 2001 : la politique budgétaire expansionniste qui se met en place va contribuer, au prix d'une nette détérioration du budget, à remettre la première puissance économique sur la voie de la reprise. Mais cette dernière reste relativement fragile. [...]
[...] Autre conséquence d'un brusque recul du dollar, les exportations des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis baisseraient et donc leur croissance économique aussi. Ainsi, l'économie présente de nombreux atouts qui font sa force, mais une chute de l'immobilier et une baisse du dollar, entre autres, risqueraient de la déstabiliser fortement. [...]
[...] En théorie, il s'agit d'une bonne nouvelle pour l'économie mondiale. Les grands argentiers avaient exprimé le souhait de voir les devises jouer leur rôle dans le réajustement de l'économie mondiale et particulièrement dans les dangers d'un dérapage plus avant du déficit courant américain. Une baisse marquée du dollar va renchérir mécaniquement les produits importés par les Américains et favoriser la consommation de ces derniers de produits fabriqués localement, un scénario prompt à réduire le déficit commercial. Difficile cependant de prévoir l'attitude des autorités américaines face à une glissade du billet vert, car un dollar faible est à double tranchant pour l'économie américaine. [...]
[...] En effet, les Etats-Unis ont été en 2005 la deuxième destination des Investissements Directs à l'Etranger (IDE) avec110 milliards de dollars. Avec un PIB de 12,420 milliards de dollars la même année, ils constituent la première puissance économique mondial. Le PIB par habitant est même parmi les plus élevés de la zone OCDE. Depuis 2003, la croissance économique a repris. Elle a été de + en 2005, ce qui semble être positif pour les années avenir. Le taux de chômage est légèrement inférieur à 5%. [...]
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