La Russie, dont la capitale est Moscou, est un pays d'Europe orientale et d'Asie septentrionale qui a remplacé au début des années 1990 la République socialiste fédérative de Russie, elle-même partie de l'ancienne URSS.
L'économie de la Russie est dite de transition (cette transition est en phase d'achèvement mais l'économie est encore marquée par son héritage soviétique). De plus, suite à l'effondrement de la production industrielle depuis la chute de l'URSS, son économie s'est tournée sur l'exploitation des ressources naturelles (gaz, pétrole, métaux...) et ceci avec toutes les conséquences politique et sociale que cela a pu entrainer c'est-à-dire la corruption et les inégalités (...)
[...] Les exportations d'hydrocarbures, d'or et de diamants constituent encore les principales sources de devises de la Russie. L'énorme potentiel énergétique et minier du pays, le plus important du monde actuellement, n'est encore que partiellement exploité. En 1994, la Russie était le 1er producteur mondial de gaz naturel (607 milliards de de nickel ( t en 1995) et le 3e producteur mondial de pétrole (316 millions de t). Elle se situait au 4e rang mondial pour la production de lignite (93 millions de et au 4e rang également pour la houille (166,3 millions de t). [...]
[...] L'ex-URSS fut le 1er producteur mondial de tracteurs et l'un des premiers exportateurs. Les principales usines se trouvent en Russie d'Europe (Volgograd, Vladimir, Briansk et Lipetsk), dans l'Oural (Tcheliabinsk) et dans l'Altaï en Sibérie (Roubtsovsk). L'industrie textile est très développée mais connaît des difficultés. L'URSS était l'un des leaders mondiaux pour certaines productions (toile de lin, filé de laine, filé de coton, tissus de soie naturelle) mais accusait un certain retard pour la technologie des fibres synthétiques. Les usines sont concentrées dans les villes de Moscou, Ivanovo, Kostroma, Tver et Vladimir. [...]
[...] La transition vers une économie de marché se révèle longue et difficile. Les prévisions sur l'avenir immédiat de l'économie russe restent sombres. Par ailleurs, l'instabilité politique et économique, ainsi que la confusion qui règne actuellement dans l'administration russe incitent les investisseurs étrangers à rester prudents. En 2006, le PIB de la Russie s'élevait à 987 milliards de dollars. En 2006, la population active de la Russie s'élevait à 73,5 millions d'individus. La Russie a hérité de la période soviétique un secteur industriel prépondérant et un secteur tertiaire encore sous-développé par rapport au modèle économique occidental. [...]
[...] L'URSS a officiellement cessé toute pêche commerciale à la baleine en 1988. Les grands ports de pêche sont Kaliningrad et Saint-Pétersbourg, sur la mer Baltique, Mourmansk et Arkhangelsk, sur la côte ouest de l'Arctique, Astrakhan, sur la mer Caspienne, et Vladivostok sur la côte du Pacifique. La pêche dans les eaux continentales fournit environ des prises. La plus grande valeur commerciale revient à l'esturgeon, pêché notamment dans le nord de la mer Caspienne et principale source de caviar dans le monde. [...]
[...] Frappée par une hausse de la mortalité et une chute de la natalité, la Russie connaît depuis les années 1990 un net déclin de sa population. Au niveau de l'évolution démographique : Figure 1 : Densité de population dans le monde Au niveau du taux de natalité : Au niveau du taux de mortalité : La chute de la natalité, combinée à la hausse de la mortalité, explique que la Russie accuse un taux d'accroissement naturel négatif 2,2 pour la période 1995-2000). [...]
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