Etude examinant les antécédents de la crise financière en Argentine afin d'analyser ce qui s'est réellement passé dans ce pays. Par conséquent, la question qui nous préoccupe dans notre analyse est de savoir quelles sont les vraies raisons de la crise en Argentine ?
[...] Cependant, les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des efforts consentis. En effet, les mesures prises dans ce pays ont entrainé de lourdes conséquences. Suite à des politiques de diminution des dépenses publiques, la population, déjà victime de l'inflation doit subir de plus le chômage, le gel des salaires et la réduction des subventions et aides diverses. Les mesures n'ont pas permis de mettre fin à la récession mais elles ont entrainé l'accroissement du chômage, de la pauvreté et des inégalités. [...]
[...] Il s'est principalement focalisé sur la stabilité monétaire et financière en laissant de coté les conséquences économiques et sociales sur le pays aidé. La dernière critique relève des effets sociaux. Le FMI a été accusé d'avoir été davantage motivé par le risque de fuite de capitaux que par le risque social. Outre l'abaissement du niveau de vie, les politiques de rigueur ont abouti à une dégradation des services sociaux de base tels que l'éducation et la santé. La recherche fondamentale a aussi subi un sérieux coup de frein occasionnant un retard qu'il faudra rattraper. [...]
[...] Le résultat est une perte de confiance dans le système bancaire argentin. Le pays subit une fuite de capitaux. Le système bancaire entre en crise. Le gouvernement décide donc de contrôler les dépôts bancaires et de restreindre les retraits, car il faut pouvoir fournir les comptes courants et les comptes épargne. La population, qui subit déjà de lourds problèmes de chômage et d'inflation, s'appauvrit de plus en plus et perd sa confiance vis-à-vis du système bancaire. Le chaos social s'installe et les émeutes commencent. [...]
[...] Mais celle-ci a du en retour appliquer un programme économique dont l'objet était d'accroître la productivité, la compétitivité et d'assurer un équilibre budgétaire à moyen terme. Le pays prône ainsi une politique libérale pour tenter de résorber les déficits et les dépenses de l'Etat. Les dénationalisations se multiplient. Le secteur public devient minime. Mais, l'effet espéré ne vient pas. Les dettes ne font qu'augmenter (l'inflation étant toujours très forte), les entreprises argentines sont aux mains des étrangers, et donc, le pays est dépendant des spéculations et des fuites de capitaux. [...]
[...] Dans une première partie, l'Argentine a été l'un des pays les plus prospères d'Amérique du Sud. Jusqu'en 1982, elle est dirigée par une dictature. En 1983, avec le retour à une démocratie représentative, l'augmentation de la dette durant les années 70 et 80 est nette. Le solde de la balance commerciale (la différence entre exportations et importations) devient négatif. L'inflation forte (qui arrive parfois jusqu'à trois chiffres) en est la cause. Les exportations sont en baisse et le pays doit donc s'endetter pour s'en sortir. [...]
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